De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Depuis février 2022, nous vivons à distance le conflit entre l’Ukraine et la Russie. A l’origine de ce conflit, on retrouve l’annexion de la Criméepar la Russie en 2014. En effet, cette région située au sud-est de l’Ukraine est disputée. La région du Donbass l’est aussi et a entraîné un premier conflit entre les Ukrainiens et les indépendantistes, soutenus par l’armée russe. L’annexion de la Crimée avait été votée par référendum organisé par la Russie. A son image, la région du Donbass, principalement russophone, a fait l’objet d’un référendum pour déclarer l’indépendance de cette région en Ukraine. Celle-ci est contrôlée par des forces séparatistes pro-russes. Depuis 2014, les tensions restaient présentes.
C’est à ce moment que le conflit prend une dimension internationale et devient la guerre dont tout le monde entend parler depuis un an. En effet, le 21 février 2022, Vladimir Poutine déclare la reconnaissance de la région du Lougansk et du Donetsk formant le Donbass. Cette reconnaissance n’a pas été approuvée par la communauté internationale, bien au contraire. Plus encore, Vladimir Poutine évoquait l’avancée de l’OTAN, Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, proche des frontières russes comme déclenchement du conflit.
Guerre en Ukraine : un an d'affrontements
Après cette déclaration, les forces armées russes entrent sur le territoire ukrainien et Vladimir Poutine annonce "une opération militaire spéciale" en Ukraine. Dans la nuit du 23 au 24 février, l’Ukraine vit les premiers bombardements par la Russie et l’invasion commence. Depuis le début de la guerre, la majorité des combats ont lieu dans le sud-est de l’Ukraine, au niveau du Donbass et de la Crimée. Néanmoins, une des premières villes bombardées était Kiev, capitale de l’Ukraine. La dernière ville où des affrontements ont eu lieu est celle de Bakhmout, dans la région du Donbass.
La ville de Bakhmout, d’abord encerclée par l’armée russe serait aujourd’hui reprise par les Ukrainiens. En effet, le chef d’état-major des armées ukrainiennes, Rouslan Khomtchak, affirme que ses troupes ont réussi à stabiliser la situation dans cette ville. Depuis huit mois, cette ville est l’épicentre des combats et est aujourd’hui vide de la présence de civils. Selon les images rapportées par BFMTV, elle serait donc aujourd’hui sous contrôle et les combats pourraient basculer en faveur de l’Ukraine. En parallèle de ces combats sur le territoire, le conflit a pris une ampleur internationale avec l’aide des pays alliés aux deux camps…
Depuis le début de la guerre, la communauté internationale a sanctionné l’invasion par la Russie de l’Ukraine. Quelques temps après l’anniversaire du début du conflit, un mandat d’arrêt international a été lancé à l’encontre de Vladimir Poutine par la Cour pénale internationale (CPI), comme le rapportait Le Parisien. Ce mandat vise à condamner le chef de l’Etat russe pour les crimes de guerre perpétrés envers l’Ukraine depuis un an. Plus particulièrement, la question des enfants ukrainiens kidnappés et ramenés en Russie peut être sanctionnée. En effet, le président juge de la CPI, Piotr Hofmanski, rappelait que "c’est interdit par le droit international de transférer des personnes de leurs lieux d’habitations dans leur pays à un autre. Les enfants bénéficient d’une protection particulière de la Convention de Genève". Plus encore, en soutien à l’Ukraine, les membres de l’Union européenne ainsi que les Etats-Unis ont fourni une aide financière et militaire à l’Ukraine. En effet, un des premiers pays à envoyer des chars à l’Ukraine était la Pologne. En France, près de 7,2 milliards d’euros d’assistance macro-financière avait été apportée à l’Ukraine en 2022. Pour l’année 2023, une assistance de 18 milliards d’euros est prévue selon les chiffres du ministère des Affaires Etrangères. Plusieurs équipements de combat ainsi que des systèmes anti-aériens, plusieurs canons Caesar déjà livrés, des chars de combat légers AMX10-RC, des munitions ou encore du carburant ont également été livrés. Cette aide française e st en accord avec l’aide internationale. Pour les Etats-Unis, par exemple, l’aide comprenant une aide financière, militaire et humanitaire s’élevait à 73,18 milliards d’euros en octobre 2022, selon la carte présentée par Le Monde. Depuis, lors de sa visite en Ukraine, Joe Biden a réaffirmé une promesse de 500 millions de dollars d’armements supplémentaires, selon les propos récoltés par 20minutes. Du côté russe, plusieurs pays soutiennent de loin le combat. Les alliés économiques de la Russie, dont la Chine ou la Biélorussie n’ont jamais affirmé leur accord avec les actions russes en Ukraine. La Chine a même rappelé le principe d’"intégrité territoriale", déclarait l’AFP. Néanmoins, la visite du président chinois Xi Jinping en Russie inquiète les Occidentaux, comme le rapporte Libération. Parmi les autres alliés de la Russie, on retrouve l’Iran, accusée d’avoir envoyé des armes à la Russie pour les combats en Ukraine, comme le rapporte TF1. Enfin, la Biélorussie, voisine et alliée de la Russie, constituerait une menace. En effet, si la Biélorussie n’a jamais soutenu directement l’invasion russe, celle-ci reste la plus proche alliée de la Russie. Ainsi, le président russe a déclaré à Moscou, le samedi 25 mars 2023, que des "armes nucléaires tactiques" allaient être envoyées en Biélorussie, comme le rapporte BFMTV. Ce n’est pas la première fois que Vladimir Poutine se sert de la menace nucléaire. En effet, dès le début de l’invasion, ce dernier a déclaré avoir placé ses armes atomiques "en alerte au combat". Des entraînements auraient même eu lieu en octobre dernier. Une arme atomique tactique est considérée néanmoins comme étant de faible intensité et a pour objectif de détruire une ville ou une zone géographique. Elle s’oppose à celles dites stratégiques qui ont une capacité de destruction bien plus importante. La communauté internationale, dont l’OTAN, a néanmoins déclaré que si une telle offensive était lancée, il s’agirait d’une agression.L’ancien directeur de la CIA, David Petraeus, a même déclaré en octobre sur la chaîne ABC, rapporté par BFMTV, que cette offensive nucléaire pourrait entraîner une réponse des alliés occidentaux. Une élimination de "toutes les forces conventionnelles russes" serait alors mise sur la table. Néanmoins, Vladimir Poutine affirme ne pas vouloir reculer ces nouvelles actions en Biélorussie.Les aides à l’Ukraine : à l’origine de la menace nucléaire russe ?
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