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De faux chauffeurs et des tarifs mirobolants. En cette période de grève dans les transports, les Français ont beaucoup de mal à se déplacer dans la capitale et les arnaques fleurissent sur les routes.
"Il a mis en avant la notion de covoiturage et d'entraide en ces temps de grève…"
Depuis 2016, les tarifs des taxis au départ et vers les aéroports sont encadrés, entre 50 et 55 euros de Roissy à Paris, et inversement. Il n'empêche que des malfaiteurs se font passer pour de vrais chauffeurs : "Dans la file des taxis, un homme sans gilet officiel nous propose de monter à plusieurs dans sa voiture. Il nous demande 50 euros par passager en précisant qu'avec la grève et la circulation difficile, les taxis travaillent à perte", raconte Romain, sorti de l'aéroport de Charles-de-Gaulle, au Parisien.
"Il gagne 4 x 50 euros, donc c'est une arnaque", relève le jeune homme. Il a donc refusé la proposition avant de prendre un autre taxi qui lui a facturé le tarif prévu. Il a d'ailleurs été témoin d'une autre tentative d'escroquerie.
"L'homme a demandé 200 euros à deux femmes qui voyageaient ensemble, en assurant que personne ne les prendrait en dessous de ce montant… Elles ont refusé, mais elles étaient un peu paniquées", explique-t-il.
Grève : de "vrais" chauffeurs de taxi augmentent leur tarif
De "vrais" conducteurs de taxi augmentent eux aussi leur tarif. Après un vol Montréal-Paris, Pierre a attendu près d'une heure dans la file officielle des taxis de l'aéroport de Roissy. Un taxi de la compagnie G7 s'est présenté et lui a proposé un prix beaucoup plus élevé que le tarif normal (50-55 euros) : "Un Canadien a indiqué qu'il se rendait dans le VIe arrondissement de Paris, comme moi. Nous sommes donc montés tous les deux. Ce n'est qu'une fois en route que le chauffeur nous a indiqué qu'en raison de la grève et des embouteillages, il allait mettre son compteur", relate le jeune homme.
À l'arrivée, la facture était de 96 euros pour les deux personnes. Chacun a payé la modique somme de 48 euros. "Je lui ai fait part de mon incompréhension, car la course est censée être plafonnée. Il m'a répondu qu'il fallait bien qu'il gagne sa vie. Il mettait en cause les bouchons et prenait en exemple les chauffeurs Uber qui multiplient selon lui les prix des courses par trois", ajoute-t-il au Parisien.
La compagnie de taxis G7 répond face au scandale
"Ces cas isolés, dont l'affiliation au réseau G7 n'est pas confirmée, ne sont pas représentatifs de l'ensemble des chauffeurs qui travaillent actuellement dans des conditions très compliquées. Tout chauffeur qui ne respecterait pas ces forfaits se mettrait en situation irrégulière vis-à-vis de la réglementation", répond la compagnie de taxis au quotidien francilien.