Si ce week-end s’annonce calme avec des températures de saison, la météo devrait fortement se détériorer la semaine prochaine avec de fortes rafales de vent attendues dans le Nord du pays.
Le recours au pass sanitaire sera-t-il levé avant la fin de l’année ? La fin de ce dispositif, évoquée il y a quelques semaines par le gouvernement, est encore loin d’être actée. Réunis mardi 2 novembre au sein d’une commission mixte paritaire, députés et sénateurs n’ont pas trouvé d’accord autour du projet de loi "vigilance sanitaire". Ce texte donne la possibilité à l’exécutif de recourir au pass sanitaire jusqu’au 31 juillet 2022, une date au cœur des débats. Une nouvelle lecture est donc attendue dans les deux Chambres, avant une adoption définitive le vendredi 5 novembre à l’Assemblée nationale.
Pass sanitaire : "Nous l'allègerons dès que nous le pourrons"
Il y a quelques semaines, le gouvernement avait évoqué la possibilité d’un pass sanitaire territorialisé, qui serait levé dans les départements où l’épidémie circule le moins et maintenu dans ceux où la situation sanitaire est plus délicate. Cette option semble désormais oubliée, selon ce qu’a confié Olivier Véran à La Dépêche. Dans un entretien publié mardi 2 novembre, le ministre de la Santé affirme qu’"une nouvelle vague est possible pendant cet automne-hiver", comme c’est déjà le cas chez certains de nos voisins, notamment au Royaume-Uni.
Pas question donc de baisser la garde dès maintenant : "Le pass sanitaire est un outil souple et très protecteur, que nous conserverons tant que la situation restera à risque mais que nous allègerons dès que nous le pourrons". Olivier Véran ajoute auprès du quotidien local que l’objectif, désormais, "est de continuer à agir pour diminuer la circulation du virus et ses conséquences pour l’hôpital et pour les personnes qui peuvent tomber gravement malades". Quant à la question d'une territorialisation de la mesure, le ministre de la Santé estime que "cela complexifierait beaucoup son application" : "Dans un département le pass serait demandé pour le restaurant et dans un autre, à quelques kilomètres, il ne serait pas exigé. Cela ne me paraît pas juste et ce n'est donc pas la voie que nous avons prise".
Le taux d’incidence moyen a dépassé le seuil d’alerte en France et certains départements s’approchent des 100 nouveaux cas pour 100 000 habitants. Dans une grande majorité des territoires, l’évolution de cet indicateur est à la hausse, même pour ceux qui partent de très bas. Seuls 25 départements échappent à cette augmentation, spectaculaire par endroit. Découvrez, dans le diaporama ci-dessus, les territoires où l’évolution du taux d’incidence est la plus forte ces 7 derniers jours.