De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le profil d'"Anthony Laroche" sur les sites de rencontres et les réseaux sociaux avait de quoi faire rêver ; 37 ans, mannequin et architecte d’intérieur. Sauf que la réalité derrière cette petite annonce est bien différente, Anthony Laroche n'existe pas, à la place il s'agit d'un septuagénaire dont le nom n’a pas été dévoilé, et qui violait ses victimes "par surprise".
Il a été renvoyé devant la cour d’assises pour avoir violé trois femmes en 2009, 2014 et 2015, a détaillé l’émission "Sept à Huit" diffusée dimanche sur TF1, qui a précisé que l’homme avait réussi à attirer "une vingtaine de femmes dans son appartement niché sur la Promenade des Anglais", à Nice.
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Un profil attirant
Après avoir attiré ses victimes avec son faux profil, le septuagénaire se lançait dans un ''jeu de séduction'' façon "50 nuances de Grey", précise LCI, et conviait les femmes chez lui .
Sur place, elles rentraient dans le noir, avec un bandeau sur les yeux. Le septuagénaire les allongeait puis les attachaient dans le lit. L’une des victimes s’est confiée devant la caméra de l’émission "Sept à Huit" : "Il m'a attaché les mains aux barreaux. Il y a eu pénétration et quelques attouchements et à un moment donné, ça a été plus fort que moi, j'ai dit : ‘J'en ai marre ! J'en ai marre, j'enlève mon bandeau’".
La jeune femme s’est ainsi aperçue que le mannequin de 37 ans n’était autre qu’"une personne dégarnie, à lunettes, bedonnante", a-t-elle expliqué.
Une peine de 20 ans de prison
Pour sa défense, le septuagénaire a confié dans l’émission n’avoir "ni obligé, ni forcé qui que ce soit à quoi que ce soit". Il a également assuré qu’il n’avait "pas la notion de tromper du tout" en ajoutant que les femmes avaient "à tout moment la possibilité, un, d’allumer [la lumière], deux, d’enlever leur petit bandeau et de regarder".
Selon le prévenu, les victimes se prêtaient au jeu avec plaisir et "n’étaient pas intéressées" quant au fait de retirer leur bandeau. "Ce qu’elles voulaient, c’était vivre ce fantasme", poursuit le septuagénaire, qui encourt une peine pouvant aller jusqu’à 20 ans de prison.
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