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Un pipi qui peut vous coûter jusqu'à 50 euros. La mairie de Prudemanche (Eure-et-Loir, Centre-Val de Loire) a publié, le mardi 17 septembre 2019, un arrêté surprenant concernant la réglementation qui encadre l'activité agricole.
50 euros pour un pipi dans un champ : exprimer le ras-le-bol de la France rurale ?
En effet, l'édile a dit vouloir exprimer avec "dérision" le "ras-le-bol des agriculteurs vis-à-vis des normes toujours plus importantes", rapporte le journal L'Echo Républicain. C'est pourquoi il a décidé de punir financièrement les citoyens et les citoyennes qui urineront près d'une terre cultivable.
Le document officiel stipule que "toute infraction constatée sera sanctionnée d’une amende de 50 euros et en cas de récidive, la pénalité pourra aller jusqu’à la saisie des moyens incriminés".
"Les urines humaines contiennent une présence importante de produits chimiques interdits en agriculture", poursuit encore le texte. Les résultats d'analyses, affirme l'élu, révéleraient "3000 composés de produits chimiques" supposément toxiques tels que des médicaments, des produits cosmétiques et des produits domestiques.
"On en a assez des attaques contre les agriculteurs"
Le maire, avec cet arrêté, entend stigmatiser la plupart de ses homologues qui ont pris des décrets anti-pesticides alors qu'ils seraient, selon lui, loin de maîtriser le sujet. Alain Massot a d'ailleurs transmis ce document officiel à la sous-préfecture de Dreux (Eure-et-Loir, Centre-Val de Loire). L'édile a pris cette décision qu'il dit "avant tout symbolique" en faisant valoir son "droit de police".
L'homme politique affirme, par ailleurs, qu'il n'a pas été sollicité par un parti politique. Il déclare aussi n'être partisan d'aucun syndicat agricole. En outre, poursuit le journal régional, il espère que son pied de nez sera "suivi par d’autres maires de France".
"On en a assez des attaques contre les agriculteurs car il y en a un par jour qui se suicide. On en a ras-le-bol de se faire donner des leçons par des people qui, une fois leur déclaration aux médias terminée, prennent des avions pour l’autre bout du monde", conclut l'élu, dans les colonnes du quotidien.