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Lors de la fouille du site archéologique de Sima de los Huesos, au nord de l’Espagne, un crâne vieux de plus de 430 000 ans a été découvert.
Une équipe de scientifiques menée par le préhistorien espagnol, Nohemi Sala, a reconstitué le crâne à partir de 52 fragments trouvés au fond d’un puits.
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Les scientifiques ont identifié deux points d’impacts graves au-dessus de l’œil gauche et ils n’ont trouvé aucune preuve pouvant signifier qu’une guérison avait eu lieu autour des trous, ce qui indique que les coups ont été ou fatals ou infligés après la mort : "Il s’agit du premier cas répertorié d’agression létale délibérée", rapporte l’étude publié dans la revue Plos One.
De plus, la position des blessures qui se situent au devant du crâne et non sur les côtés laisse supposer que ces blessures proviennent d’un affrontement en face-à-face. Cette découverte pourrait bien dater le premier meurtre de l’Histoire à ce jour il y a 430 000 ans.
"Nous n’avons pas beaucoup changé en 500 000 ans !"
Environ 6 700 ossements correspondant à au moins 28 individus on été découverts au même endroit : "Ces restes humains étaient conservés au fond d’un puits situé à près de 500 mètres de l’entrée. L’équipe de recherche en a conclu que le corps de la victime aurait été jeté dans la fosse, d’une profondeur de 13 mètres", rapporte Courrier International.
Cette découverte soulève que le meurtre est un comportement humain très ancien : "Nous pensons que la violence interpersonnelle intentionnelle est un comportement qui accompagne les humains depuis au moins 430 000 ans, tout comme le soin des malades ou même des morts. Nous n’avons pas beaucoup changé en 500 000 ans !", a expliqué Ignacio Martinez Mendizabal de l’université d’Alcala à Madrid, scientifique ayant participé aux recherches.
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