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Les sulfureuses fréquentations d’Alexandre Benalla : V. M.
Alexandra Benalla avait beau avoir été au service d’Emmanuel Macron pendant plus d'un an, il n’a visiblement pas manqué de rebondir depuis l’éclatement de l’affaire. L’ancien chargé de mission de l’Elysée, mis en cause par la révélation d’une vidéo dans laquelle il se montre violent avec des manifestants du 1er mai, peut selon toute vraisemblance compter sur un solide carnet d’adresses. Lequel se dévoile peu à peu et, surtout ne manque pas de surprise.
Dernièrement, Le Monde a consacré un long portrait à celui que le quotidien décrit comme "le Gatsby de la Françafrique", V. M. Âgé d’une cinquantaine d’année, il est un homme d’affaires chez qui Alexandra Benalla a passé des vacances. Arrivé par jet privé, raconte le journal du soir, il a pu se détendre dans une palmeraie de trois hectares avec spa, piscines, terrain de tennis etc.
Comme il le raconte lui-même, V. M. a fait la rencontre d’Alexandra Benalla via l’ex-petite-amie de ce dernier. Entre les deux hommes, "le goût du pouvoir, de l’intrigue, de l’argent et de la diplomatie parallèle en terre africaine, à laquelle s’initie en ce moment l’ancien garde du corps".
Si pendant un temps, il a été mentionné que l’ancien garde du corps de Martine Aubry s’occupait désormais d’Ayem Nour, c’est parce que V. M. a eu un enfant avec elle. Depuis Alexandra Benalla a démenti.
Discret, l’homme d’affaires a engrangé 400 millions de dollars entre la fin des années 90 et le début des années 2010, en Angola, un pays pétrolier emblématique des réseaux Françafrique.
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Les sulfureuses fréquentations d’Alexandre Benalla : Alexandre Djouhri
Au carrefour où se rencontrent milieux d’affaires, enjeux financiers et perspective politiques, se trouvent Alexandre Djouhri. Ce dernier, homme d’affaire sulfureux et personnage clef de l’enquête sur les supposés financements libyens de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, a été repéré en compagnie de l’ancien chargé de mission à Londres. Selon Libération, la rencontre s’est déroulée au début du mois de septembre dans un grand hôtel. Alexandre Djouhri attend d’ailleurs depuis la capitale britannique son extradition vers la France pour y être entendu sur l’affaire des financements.
Alexandre Benalla dément de son côté une quelconque rencontre avec l’homme d’affaires, par ailleurs proche de Claude Guéant. Il assure avoir rencontré un milliardaire russe. Hic, ce dernier n’aurait pas mis les pieds au Royaume-Uni depuis un moment.
Autre personnage à être intervenu dans cette supposée rencontre, Un ancien fiché S.
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Les sulfureuses fréquentations d’Alexandre Benalla : un ancien fiché S
Cet ancien fiché s’appelle Lucas P, selon Libération. Il a été aperçu à la gare de Saint Pancras, à Londres, avec Alexandre Benalla le même jour où ce dernier rencontrait Alexandra Djouhri. L’ancien proche d’Emmanuel Macron et le jeune homme fiché étaient vraisemblablement plutôt proches selon la police aux frontières, dont Le Canard Enchaîné a pu consulter les notes. Leur attitude : "laisse entendre qu'ils se connaissent. Ils discutent ensemble".
Côté fichage, Lucas P est le voisin d’un marchand d’armes avec il a des liens. Par ailleurs, il aurait été supris avec 50 000 euros en liquide en revanche du Niger. Il devait les remettre à un certain Alexandre Djouhri, avec lequel sa mère partage des bureaux en Suisse…
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Les sulfureuses fréquentations d’Alexandre Benalla : l’homme de lien Marc Francelet
Quand l’affaire Benalla éclate l’été dernier, le chargé de mission reste extrêmement discret. L’une de ses premières interviews, il la donne au quotidien qui a révélé la vidéo qui le met en cause : Le Monde. Surprise, dès les premières lignes de l’entretien on apprend qu’il se déroule au domicile de celui qui a joué les entremetteurs, Marc Francelet, un ami de Mimi Marchand - qui ne manque pas d’ailleurs de passer une tête.
Ce dernier n’est autre qu’un ancien journaliste devenu apporteur d’affaires et spécialiste des connexions entre personnalités. D’ailleurs c’est lui va chercher Alexandre Benalla alors que la tempête commence. Il réussit à le contacter grâce à un homme d’affaires opérant au Maroc.
Homme très informé sur le tout-Paris, Marc Francelet a été condamné en 2014 à deux ans de prison avec sursis pour escroquerie aux assurances chômage. Au cours de son procès, il a contesté l’ensemble des charges.