De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
L’enquête n’a pas encore apporté de réponses au mystère Delphine Jubillar. La jeune mère de famille a disparu depuis maintenant cinq mois de son domicile de Cagnac-les-Mines (Tarn), après être sortie en pleine nuit, ne prenant avec elle que son téléphone portable. Les dernières personnes à l’avoir vue vivante sont son mari Cédric et son fils de six ans, avec lesquels elle a passé cette soirée de décembre.
Affaire Jubillar : cinq mois de mystère
Si la jeune femme était en instance de séparation et qu’elle prévoyait de quitter le domicile conjugal au mois de janvier, elle n’avait – selon les gendarmes – aucune raison de partir volontairement, surtout à dix jours des fêtes de Noël. C’est pour cette raison que les forces de l’ordre ont rapidement qualifié sa disparition d’"inquiétante" et ont multiplié les fouilles dans le village et ses alentours. Ses différents cercles – familiaux, amicaux et professionnels – ont été sondés dès les premiers jours, sans qu’aucun élément ne permette d’orienter efficacement les recherches.
À ce jour, la disparition de Delphine Jubillar reste un mystère pour ses proches. Plusieurs pistes ont été évoquées ces derniers mois dans la presse, notamment celle d’une mauvaise rencontre sur Internet. La jeune femme était en effet inscrite sur au moins un site de rencontre et avait déjà fait la connaissance d’un homme, devenu son "confident". Ses amies n’abandonnent pas et organisent chaque semaine de nouvelles fouilles à Cagnac-les-Mines et dans ses environs. La dernière en date, le dimanche 16 mai, a réuni plusieurs dizaines de personnes, notamment son mari Cédric Jubillar, mais aussi un promeneur qui pense avoir une idée d’où pourrait se trouver le corps de la jeune femme.
La découverte d'un homme
Les fouilles organisées la semaine dernière ont réuni une soixantaine de personnes, de nombreux habitants de son village, mais aussi de Toulouse (Haute-Garonne) et d’Albi (Tarn). Parmi eux, un homme que Le Parisien présente comme Jean-Baptiste, un "grand connaisseur de la forêt" et cueilleur de champignons à ses heures perdues.
"Mon pendule m’indique la présence du corps de Delphine sur la retenue d’eau de Fourogue", explique-t-il au Parisien, avant d’ajouter : "C’est aussi sur la commune de Cagnac. J’ai transmis cette information à la gendarmerie, mais je ne sais pas ce qu’elle en a fait…". Le corps de Delphine Jubillar est-il dissimulé dans les environs de la commune ?
Un acte dissimulé avec une force "surnaturelle" ?
Le paysage escarpé de Cagnac-les-Mines a été évoqué à de nombreuses reprises depuis le début de l’affaire. Interrogé par Le Parisien, le maire de la commune réfute l’idée selon laquelle le corps de la jeune femme se trouverait dans une ancienne mine : "Nous sommes dans un ex-pays minier. Donc, oui, il a existé des trous et des arrivées de canalisation qui servaient aux systèmes d’aération des mines. Mais ces trous ont été rebouchés depuis le temps".
Les fouilles du 16 mai se sont concentrées sur un terrain à l’écart de la ville, ce qui a étonné certains volontaires. Si la jeune femme a été tuée, son meurtrier aurait-il pu dissimuler son corps dans un lieu aussi excentré ? Citée par le quotidien francilien, une femme répond : "Un ami gendarme m’a dit qu’il était possible qu’un meurtrier développe après son crime une force presque surnaturelle pour dissimuler son acte".