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La crise énergétique touche tous les pans de notre société. Si les Français sont en première ligne face à la montée des prix et les pénuries, que ce soit dans le domaine des carburants, de l’électricité ou encore du gaz, ce sont aussi les municipalités qui s’inquiètent du poids que ces coûts représentent sur leur budget.
L’association des maires d’Ile-de-France (Amif) a lancé un "cri d’alarme", comme l’a dit le président Stéphane Beaudet dans les colonnes du Parisien. Une lettre ouverte a ainsi été adressée à tous les parlementaires de la région. Celle-ci a recueilli la signature de plus de 500 maires sur les 1 270 qu’il existe dans cette zone. Toutes sortes de communes ont ainsi pris position, des plus riches au plus pauvres.
Municipalités : le poids des dépenses énergétiques
A travers ce courrier, les maires expriment un manque de moyen des municipalités et réclament un bouclier tarifaire face à la flambée des coûts de l’énergie. Dans certaines villes comme Saint-Denis, dans le département de la Seine-Saint-Denis, le budget énergie devrait peser "au moins 3 millions d’euros, mais peut-être 4, 5 ou 6 millions si ça continue, on ne pourra pas absorber", comme le confiait le maire Mathieu Hanotin, membre du Parti Socialiste, à nos confrères.
Même son de cloche à Limeil-Brévannes, petite commune du Val-de-Marne où les dépenses énergétiques devraient passer de 750 000 euros cette année à 3 millions en 2023.
En raison de cette crise et du budget réduit, certains lieux de vie pourraient bien fermer leurs portes si aucune solution ne permet aux municipalités de sortir la tête de l’eau.