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Emmanuel Macron présente encore des symptômes. Touché par le coronavirus Covid-19 à l'issue d'un dîner professionnel ne respectant ni le couvre-feu, ni le nombre de convives idéal recommandé, le président de la République est désormais à l'isolement, dans la villégiature de la Lanterne, à Versailles. D'autant plus conscient, sans doute, de la réalité du virus, il a invité les Françaises et les Français à “redoubler de vigilance” à l'approche des fêtes de fin d'année. Plus encore maintenant qu'une nouvelle mutation a été découverte, indique Le Monde.
Le président lui-même la juge “problématique”. Il réfléchirait avec le gouvernement au possible rapatriement des ressortissants Français demeurant au Royaume-Uni.
Pourtant, à en croire les projections réalisées par le centre hospitalier régional et universitaire (CHRU) de Nancy, il y a matière à s'inquiéter indépendamment de l'évolution du Sars-Cov-2. Le nouveau variant, qui circule probablement déjà sur le sol hexagonal d'après le ministre de la Santé et des solidarités, justifie de fait un “suivi permanent de la circulation du virus”, tel que voulu par le chef de l'Etat. Mais la dégradation de la situation épidémiologique précède sa découverte.
Coronavirus : quelles sont les projections du CHRU de Nancy ?
Quand Emmanuel Macron et Jean Castex ont décidé de maintenir - partiellement, il faut le rappeler - le déconfinement prévu à compter du 15 décembre 2020, la France ne parvenait alors pas à remplir les objectifs fixés par le président. Le recul de l'épidémie stagnait plus que ne l'avait supposé le chef de l'Etat.
Dorénavant, le personnel soignant ne craint pas un ralentissement trop lent de la maladie : il s'inquiète d'un véritable rebond, susceptible de causer de vrais problèmes aux hôpitaux, à la peine pour gérer une nouvelle vague de coronavirus. Car c'est bien de cela qu'il est question, rapporte le quotidien régional Midi Libre…
7 janvier ou 20 janvier… Quand aura lieu la troisième vague ?
La question ne porte donc plus sur le risque d'une troisième vague : elle porte maintenant sur la date, comme l'illustrent les projections réalisées par le CHRU de Nancy et la Fédération hospitalière de France, dont les conclusions sont reprises par Midi Libre.
D'après ces études réalisées par le personnel soignant - réalisées sur la base d'un “modèle fiable pour déterminer l'évolution de l'occupation des lits de réanimation Covid et pour reprogrammer les opérations”, écrivent nos confrères du Journal du Dimanche dans l'édition papier du 20 décembre -, la troisième vague ne tarderait guère après les fêtes.
L'intégralité des quatre scénarios envisagés la placent aux alentours du 7 janvier. Cela étant les premiers signes pourraient arriver plus tôt encore.
D'autres, cependant, jugent qu'elle arriverait plus tardivement ; aux alentours de la mi-janvier, ainsi que l'a déjà expliqué Planet. "Nous sommes au début de l'hiver, une saison propice à la transmission du virus : d'ici au mois de mars, le risque de voir repartir l'épidémie est important. Pas à toute vitesse, pas pendant les fêtes, mais environ deux semaines après, c'est-à-dire vers la mi-janvier", craignait par exemple le professeur Renaud Piarroux, au début du mois de décembre.
Coronavirus : les premiers signes de la troisième vague
"Le brassage de population conduit à des infections puis à des hospitalisations et enfin à des entrées en réanimation", affirme Christian Rabaud, le directeur de la commission médicale d'établissement du CHRU de Nancy, dont les propos sont repris par Midi Libre.
"Dès les prochains jours, les hôpitaux pourraient avoir des difficultés à faire face car la pression va inexorablement augmenter autour de Noël”, confie-t-il encore au Journal du Dimanche, non sans estimer qu'une centaine de patients de plus pourraient être accueillis en soins intensifs d'ici le 4 janvier 2020. Pour la seule région Grand-Est. Les débuts de la troisième vague ?