De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Emmanuel Macron a-t-il décidé de sacrifier les plus jeunes ? Depuis des semaines, déjà, le chef de l’Etat multiplie les efforts pour travailler son image auprès de cet électorat qui ne lui est pas acquis. Le défi lancé aux youtubeurs McFly et Carlito, sur lequel revient Le Figaro, ou les multiples incursions sur la plateforme de streaming Twitch n’ont, de fait, rien d’innocent. Cependant, cela n’efface pas la stratégie sanitaire du président de la République, qui semble prêt à faire l’impasse sur certaines catégories de la population d’après plusieurs épidémiologistes.
Force est de constater qu’en Europe, la France se démarque considérablement. Le coronavirus Covid-19 circule de plus en plus activement et les autorités compétentes recensent près de 30 000 nouveaux cas quotidien, en moyenne. Et pourtant, le gouvernement se refuse encore et toujours à confiner. Sauf dans 16 départements, dit-on, où la mise sous-cloche n’est pas nécessairement des plus strictes ainsi que l’a d’ores et déjà expliqué Planet.
Covid-19 : la stratégie incompréhensible du chef de l’Etat
Partout ailleurs, sur le Vieux Continent, nos voisins optent pour des politiques plus drastiques, rappelle le portail Yahoo. En Allemagne, les restrictions sanitaires sont prolongées. En Italie, les régions sont reconfinées les unes après les autres. Au Royaume-Uni, l’accélération de la campagne de vaccination s’accompagne d’un confinement très strict pour faire chuter le nombre de nouveaux cas quotidiens. Le Portugal, poursuivent nos confrères, a opté pour la même stratégie.
En France, c’est l’exact inverse qu’a choisi Emmanuel Macron. Ce que ne comprennent pas certains scientifiques…
Covid-19 : sacrifier les jeunes en faveur de l’immunité grégaire ?
Pour Eric Caumes, le chef du service des maladies infectieuses de la Pitié-Salpêtrière, le gouvernement a fait un choix politique. Celui de l’immunité grégaire, aussi appelée immunité de groupe ou immunité collective. Seulement, celle-ci pourrait ne pas être atteinte à la seule aide des différents vaccins. "On parle de l'immunité vaccinale mais à la vitesse ou on avance, on est pas prêt de l'obtenir. On ne parle pas du tout de l'immunité naturelle car je pense que ce n'est pas politiquement correct de dire qu'on laisse circuler le virus, mais c'est le choix qui a été fait", avance-t-il sur le plateau de RMC, le lundi 22 mars 2021.
Pour atteindre cette immunité "hybride", le gouvernement aurait choisi quelle pollution abandonner aux griffes de la maladie.
"Laisser volontairement le virus circuler chez les jeunes"
"Quand on voit les mesures prises dernièrement, on peut se demander si l'exécutif n'a pas sciemment décidé de laisser circuler le virus chez les plus jeunes, qui sont moins à risque de faire des formes graves, afin d'avoir une immunité naturelle qui viendrait compléter l'immunité apportée par la vaccination", souligne aussi Michaël Rochoy, docteur en épidémiologie dont les propos sont repris par le portail Yahoo.
Il poursuit : "C'est une stratégie que l'on peut comprendre d'un point de vue global, qui permettrait de 'gagner des semaines sur la vaccination' en prenant en compte les conséquences économiques et sociales d'un nouveau confinement, mais indéfendable du seul point de vue sanitaire."