De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"D'ici une semaine, le premier vaccin sera autorisé, les vaccinations pourront commencer immédiatement", rappelait récemment Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, dont les propos sont notamment repris par Le Monde. Elle parle d'une "tâche immense", et c'est pourquoi elle estime qu'il faille s'y atteler le plus tôt possible. "Commençons donc aussitôt que possible ces vaccinations, tous ensemble à vingt-sept, avec un début le même jour", a-t-elle d'ailleurs ajouté, à l'occasion d'une séance plénière réunissant les eurodéputés, pour l'essentiel en visioconférence d'après le quotidien du soir.
Pour l'heure, la date retenue pour le début de la campagne de vaccination européenne - mais pas nécessairement convenue - serait le 21 décembre. C'est une semaine plutôt que les précédentes estimations. En cause ? L'Allemagne, qui aurait fait pression sur l'Agence européenne des médicaments (AEM). Pas de panique, cela étant ! Il y aura tout de même des vaccins pour l'ensemble des citoyens, promet la présidente.
Vaccins anti-CoVid : quels seront les premiers vaccins disponibles
"Nous avons acheté plus de doses qu'il n'en faut pour tout le monde en Europe", a-t-elle affirmé, non sans préciser qu'elle a constitué un "portefeuille diversifié" de vaccins en développement.
Parmi les premiers vaccins à avoir été approuvés, l'un d'entre eux s'avère allemand - au moins partiellement. C'est le cas de celui développé conjointement par les laboratoires Pfizer et BioNTech. Hélas, en France, un nombre considérable de citoyens restent méfiants. D'autant plus depuis la mort annoncée de certains testeurs dudit produit…
Des gens sont-ils vraiment morts en testant le vaccin Pfizer-BioNTech ?
Au total, indique La Dépêche, six personnes sont mortes durant les tests du vaccin développé conjointement par Pfizer et BioNTech, deux laboratoires occidentaux (Américain et Allemand).
Cette information, cela n'a rien de bien étonnant, a considérablement inquiété les internautes anti-vaccins, qui ont largement commenté cet état de fait. En la matière, le détail des éléments à connaître figure dans le rapport publié par l'Agence américaine chargée de l'Alimentation et des médicaments (FDA).
Pourtant, à en croire nos confrères, il n'y a pas matière à s'inquiéter…
De quoi sont morts les patients qui ont déjà testé le vaccin anti-Coronavirus ?
"Ces décès ont tous une explication sans lien avec le vaccin", assènent d'entrée de jeu les journalistes du quotidien local.
Et eux d'insister : sur les six patients qui sont morts, quatre avaient reçu un placebo. Cela signifie donc qu'ils n'ont jamais consommé le vaccin et qu'il est, dans leur cas, mécaniquement hors de cause.
Que dire des deux autres victimes qui participaient aux essais cliniques ? Toutes deux ont bel et bien reçu le véritable vaccin et avaient plus de 55 ans. "L'une d'entre elles a fait un arrêt cardiaque 62 jours après la seconde vaccination et est morte trois jours plus tard, tandis que l'autre est morte d'artériosclérose trois jours après la vaccination", affirme la FDA, qui n'y voit aucun lien.
Cela ne signifie pas que le produit de Pfizer-BioNTech ne présente aucun symptômes désagréables. L'organisme a en effet noté "quelques effets secondaires mineurs" et liste notamment les maux de têtes, la fatigue, la douleur au niveau du point d'injection, de la fièvre et des douleurs musculaires.