De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Une neuvième vague qui déferle à toute vitesse. Les contaminations au Covid-19 sont à la hausse dans l'Hexagone et plus aucun département n'est épargné par les nouveaux cas, à en croire les derniers chiffres publiés par Santé Publique France. Avec un taux d'incidence moyen qui dépasse 570 pour 100 000 habitants, le pays fait face à une recrudescence de l'épidémie à deux semaines des fêtes des Noël. Si les chiffres sont inquiétants, ils ne reflètent qu'une partie de la réalité, car ils ne concernent que les Français qui ont fait un test, en pleine gève des laboratoires de biologie médicale.
Masque obligatoire : l'appel de 12 associations de malades
Face à cette nouvelle vague, douze associations de malades militent pour le retour du port du masque obligatoire. Dans une tribune publiée par Le Parisien, ils affirment que "la situation n'est plus tenable" et lancent l'alerte : "Notre système hospitalier, qui pourrait se retrouver submergé, à la veille des fêtes de fin d'année". Le gouvernement a multiplié les appels à la responsabilité ces dernières semaines, demandant aux Français les plus fragiles de se faire vacciner et de porter un masque dans les lieux les plus fréquentés. Pas suffisant, selon ces associations.
Pour la première fois depuis plusieurs mois, l'exécutif s'apprête à tenir une conférence de presse autour de l'épidémie. Olivier Véran a annoncé mercredi 7 décembre que le ministre de la Santé François Braun prendra la parole ce vendredi 9 décembre. Le masque sera-t-il de nouveau obligatoire dans de nombreux lieux de la vie quotidienne ? Va-t-il demander une nouvelle fois aux Français de faire des efforts ?
Invité sur BFMTV dimanche 4 décembre, le ministre a déclaré : "Si les contaminations continuent d'augmenter, mon bras ne tremblera pas s'il faut décider l'obligation du port du masque". "Actuellement ce n'est pas le cas, je suis la situation au jour et le jour et les décisions suivront les évolutions de la situation", a-t-il ajouté, précisant scruter "la saturation des hôpitaux ou l'évolution de l'épidémie de grippe". Dans ces 11 départements, de plus en plus de lits sont occupés par des patients atteint de Covid-19.