
Alors que le Premier ministre doit être interrogé par la commission d’enquête parlementaire sur "l'affaire Bétharram" le 14 mai prochain, sa fille aînée a révélé avoir été victime de violences physiques...
Continuer ses efforts encore un peu de temps. Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a remis les pendules à l'heure mercredi 17 février à l'issue du Conseil des ministres, indiquant que "la situation est si fragile qu'un rien peut la faire basculer". Si une baisse du nombre de contaminés a bien été observée, la situation reste "fragile" sur l'ensemble du territoire et il faut donc poursuivre "les gestes barrière". "Nous pouvons payer très cher le moindre relâchement", a ajouté le porte-parole du gouvernement.
Certains territoires sont plus concernés que d'autres par cette menace. Dans son dernier rapport, publié jeudi 18 février, Santé Publique France note qu'en semaine du 8 au 14 février, "les principaux indicateurs épidémiologiques de suivi amorçaient une diminution mais restaient toutefois à un niveau très élevé, témoignant de l'intensité de la circulation" du Covid-19. "Avec la progression soutenue des variants plus transmissibles, ceux-ci deviennent prédominants et une aggravation de la situation épidémiologique dans les prochaines semaines fait partie des scénarios à envisager, comme en attestent certains travaux de modélisation".
L'évolution de la situation sanitaire n'est pas la même dans tous les départements. Si 63 assistent à une baisse du nombre de cas et des admissions à l'hôpital, c'est un peu moins net pour les autres. Selon le site CovidTracker, 26 départements métropolitains sont dans une situation qui se stabilise, avec un des deux indicateurs en hausse et l'autre en baisse. Sept autres sont dans une situation plus critique, avec des chiffres en hausse. Découvrez, dans le diaporama ci-dessus, les départements qui pourraient basculer au moindre relâchement.