La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
En France, l'épidémie semble contenue. Récemment, tout le pays est passé "en vert", à l'exception de Mayotte et de la Guyane, où la situation sanitaire est encore critique. Aussi, l'état d'urgence sanitaire sera levé le 10 juillet 2020. Cela signifie un retour progressif à la normale dans l'Hexagone, où les parcs, écoles et restaurants ouvrent à nouveau leurs portes. Malgré tout, la perspective d'une seconde vague n'est pas à ignorer. Selon le Conseil scientifique, le virus pourrait faire son retour dès cet automne…
Covid-19 : un retour du virus à l'automne ?
Quatre membres du Conseil scientifique se sont exprimés à l'Assemblée nationale le 18 juin 2020. La commission d'enquête parlementaire sur la gestion du Covid-19 a interrogé les quatre hommes pendant trois heures. Selon Ouest France, le risque d'une seconde vague, au cœur des inquiétudes, n'est pas écarté par Jean-François Delfraissy, président du conseil. Il estime que ce retour de l'épidémie pourrait bien arriver de l'hémisphère Sud, plus particulièrement de l'Amérique latine. D'ailleurs, cette résurgence pourrait s'avérer plus violente et dangereuse que la première vague.
Le professeur d'immunologie déclare : "L'ensemble du conseil scientifique considère que le risque d'une vraie deuxième vague (...) fin octobre, en novembre ou en décembre, est un risque qui doit être considéré". Pour s'y préparer, il affirme que la capacité de tests doit être maintenue à niveau tout l'été afin qu'elle soit efficace cet automne. Jean-François Delfraissy insiste sur un point. En cas de seconde vague, la gestion du virus pourrait être bien différente que celle que nous avons connue jusqu'ici... Faut-il s'attendre à un reconfinement ?
Covid-19 : l'impossibilité d'un reconfinement
Le président du Conseil scientifique est formel : si deuxième vague il y a, mettre de nouveau la France en quarantaine est inenvisageable. "Un confinement généralisé tel qu'il a été mis en place (...) ne sera pas ni possible, ni souhaitable, ni, pour aller au fond des choses, accepté par la population française", considère-t-il. L'une des solutions, dans ce cas de figure, sera de demander aux personnes âgées de recourir à un confinement partiel.
Une question se soulève alors… Le confinement était-il vraiment nécessaire ? L'épidémiologiste Arnaud Fontanet est formel : "Nous n'avions pas le choix de le faire (...) ce confinement a permis aux régions qui n'étaient pas touchées de ne pas l'être. Ce fut un choix payant", assure-t-il. Pourtant, les autorités sont critiquées pour leur gestion de la crise.
Covid-19 : un réveil tardif ?
Beaucoup de critiques sont faites au gouvernement pour avoir pris du retard sur les mesures de confinement, et plus largement, pour n'avoir pas su gérer l'épidémie. Jean-François Delfraissy le confesse : "Je n'ai pris conscience de la gravité de la crise que tardivement (...) après une réunion à l'Organisation mondiale de la santé à Genève". Il explique qu'à ce sommet, les représentants chinois ne répondaient sérieusement à aucune question. Ce sont des médecins italiens et des réanimateurs français qui ont tiré la sonnette d'alarme.