De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
200 ressortissants français devraient atterrir ce vendredi 31 janvier 2020, à la base militaire d’Istres dans les Bouches-du-Rhône. L’avion a décollé de Wuhan à 7h07 (heure locale) et devrait atterrir à 12h30 sur le sol français, rapporte France 3 Provence-Alpes-Côtes d'Azur. L’appareil avait quitté la France dans la nuit de mercredi à jeudi avec une équipe médicale à son bord.
Les 200 voyageurs seront ensuite acheminés vers un centre de vacances de Carry-le-Rouet, à 30 km de Marseille. Ils seront alors placés à l’isolement pendant 14 jours, afin de s'assurer qu'ils ne développent aucun symptôme de la maladie, explique la chaîne de télévision locale.
Le préfet de la région Pierre Dartout a expliqué lors d’une conférence de presse jeudi 30 janvier que les ressortissants de l’avion "ne présentent pas de symptômes et [qu’] ils vont faire l'objet de tests dès leur arrivée pour voir s'ils sont ou non affectés".
Séjour sous contrôle
Le préfet a détaillé le dispositif mis en place pour l’isolement de ces Français : "Il y a un protocole qui permettra aux gens de vivre dans ce centre de vacances. Ils seront par famille dans des chambres distinctes. S'ils doivent sortir, ils porteront des équipements pour se protéger les uns des autres."
Le séjour ne devrait alors pas ressembler à deux semaines de vacances pour les ressortissants qui devront rester vigilants et respecter de nombreuses règles sanitaires. Le préfet précise donc qu’"il y aura des précautions au moment des déjeuners et des dîners pour qu'ils ne soient pas tous ensemble concentrés dans la même salle."
Attention, panique redoutée
Les résidents du centre de vacances seront pris en charge par des médecins, des infirmiers, des infectiologues, probablement présent au nombre de 22, selon Pierre Dartout, et disponibles 24 heures sur 24 auprès des patients.
Si France 3 révèle que le maire de Carry-le-Rouet redoute qu’une "psychose" s’empare de la ville, Pierre Dartout a tenu à rassurer tout le monde : "Il faut rassurer l'ensemble des habitants du secteur pour leur dire que c'est une opération d'intérêt national qui se tient chez eux (…) mais nous prenons toutes les précautions nécessaires pour nous assurer qu'il n'y a pas de cas problématiques", tempère le préfet.