Coronavirus : l'OMS alerte sur la situation mondialeAFP
L'Organisation mondiale de la santé s'inquiète. De nombreux états déconfinent leur population alors que l'épidémie continue de s'aggraver. Explications.
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Depuis quelques semaines, déjà, Paris reprend des couleurs. Et c'est loin d'être la seule ville concernée : partout en France, les restaurants ouvrent de nouveau, après de pesantes semaines d'inactivités. Ils ont été précédés, entre autres, par les commerces et les coiffeurs. Ailleurs dans le monde, d'autres cités déconfinent aussi leur population et leur économie. Des nations entières retrouvent leur liberté comme l'explique Sud-Ouest. En Espagne, par exemple, les plages rouvrent en vue des baignades. Sans oublier la reprise de l'inénarrable Championnat de football, à l'arrêt depuis trois mois déjà.

Même aux Etats-Unis, le pays le plus touché par la pandémie, la vie reprend doucement son cours : New-York, l'un des épicentre de la crise sanitaire en Amérique du Nord a récemment mis un terme à certaines des mesures sanitaire de restriction de déplacement. Confinée depuis le 22 mars 2020, la ville métropole retrouvement doucement le chemin de la reprise économique, explique le quotidien régional : réouverture des secteurs de construction et du manufacturier en guise de première étape, avant le retour aux terasses et chez certains artisans si chers à Bruno Le Maire.

La situation s'aggrave, assure l'OMS

Pourtant, en dépit de tous ces signes encourageants, la situation s'aggrave. Certes, les déconfinements constatés en Europe ou aux Etats-Unis sont corrélés aux chiffres de l'épidémie, laquelle semble de plus en plus sous contrôle. Mais en pratique, indique l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), cela ne signifie pas que tout aille pour le mieux, à échelle internationale. Bien au contraire, en vérité. Voici ce qu'il faut retenir.

Plus de 7 millions de malades dans le monde

"La situation s'aggrave", a sobrement déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, le président de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), depuis son bureau de Genève. Force est de constater, en effet, que le nombre de malades ne cesse de croître. 

Il a augmenté de plus de 100 000 personnes en seulement 9 jours, rapporte Sud Ouest, qui rappelle que le seuil des 400 000 morts a été dépassé ce dimanche 7 juin 2020. En tout et pour tout, les autorités compétentes dénombrent plus de 7 millions de de victimes dorénavant.

Ce qui n'empêche pas certains pays hautement à risque de démarrer, eux aussi, leur déconfinement…

Quid du Brésil, ou de la Russie ?

C'est le cas, par exemple, de la Pologne. En plein déconfinement, rapporte Sud Ouest, elle a dû faire face à une "flambée" de cas, en un seul week-end, écrivent nos confrères. Les deux tiers des 1 151 malades se sont avérés être des mineurs. Les mines à charbon ont donc été fermées.

Au Brésil, dont le gouvernement est accusé de mentir sur les chiffres, les restrictions sont aussi assouplies de façon progressives. C'est ce qu'a indiqué, en tout cas, le maire de Rio de Janeiro. Même scénario à Moscou, où l'on recense pourtant des milliers de nouveaux cas chaque jour...

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