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D'un point de vue écologique, il s'agit d'une bonne nouvelle. Depuis l'apparition du coronavirus Covid-19, de nombreux pays ont été touchés par sa propagation, informe Cosmopolitan. Pour limiter cette catastrophe sanitaire comme économique, les gouvernements des quatre coins du globe ont imposé le confinement à leur population. Des mesures, dont l'effet bénéfique se constate sur la nature et non l'Homme.
La conséquence écologique du confinement en Italie
En Italie, plusieurs phénomènes ont été observés. Les rues de Venise sont désertées par la population retranchée dans ses appartements, depuis le 8 mars dernier, explique Marie France. Les eaux des canaux deviennent claires et limpides, et se retrouvent dépourvues des sédiments et des particules grisâtres habituelles. La diminution du trafic fluvial profite ainsi aux poissons et mammifères marins qui regagnent le port de Venise. Les oiseaux font également leur grand retour. La cité des Doges se dépollue et les écosystèmes de Venise montrent des signes de régénération extrêmement encourageants.
Dans le port de Cagliari, en Sardaigne, ce ne sont pas moins de 30 millions de tonnes de marchandises qui transitent chaque année. Depuis la mise en confinement de la population, les eaux retrouvent aussi leur clarté pour le bonheur de la faune locale. Les dauphins s'approchent désormais du rivage, provoquant l'émerveillement des internautes.
L'air se dépollue dans les régions nords de l'Italie. La baisse significative des concentrations de dioxyde d'azote (NO2), aurait un impact positif sur l'écosystème. La baisse du trafic routier, l'arrêt des usines chimiques et la diminution du chauffage entraînent cette diminution positive.
La Chine enregistre une diminution de la pollution
Dans la région de Wuhan, l'épicentre chinois de la pandémie de coronavirus Covid-19, la qualité de l'air est en nette amélioration. Depuis que les habitants sont soumis au confinement, la NASA rapporte que les émissions de dioxyde d'azote ont ainsi baissé de 10 à 30% aux alentours de la ville (entre le 1er et le 25 février 2020) en rapport aux statistiques relevés à la même période l'an passé.
Lors d'un entretien accordé à L'Obs, le chercheur François Gemenne, membre du Giec signale que la diminution de ce polluant dans l'air, devrait "épargner plus de vies humaines que le virus en aura coûté".
Le secteur aérien en piteux état
D'un point de vue économique, le trafic aérien est le secteur le plus touché par la pandémie. En effet, ce dernier a chuté 54 %, (d'après les dernières estimations enregistrées entre le 9 et 15 mars 2020), alors que sa diminution représentait 24 % sur la semaine du 2 au 8 mars.
La fermeture des frontières européennes, notamment, a porté un coup dur à tout le secteur de l'aviation, rappelle Marie-France. Néanmoins, d'un point de vue écologique, cela engendre des effets plutôt positifs, le trafic aérien représentant 8 % des émissions d'oxyde d'azote dans le monde.