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Le sang de ver marin est commercialisé par la société bretonne Hemarina. Atout extraordinaire et formidable espoir thérapeutique : son hémoglobine (grosse molécule qui achemine l’oxygène dans le corps) peut transporter 40 fois plus d’oxygène que celle qui circule dans nos vaisseaux sanguins, et elle est compatible avec notre organisme.
"Le but est d’utiliser cette molécule comme une sorte de respirateur moléculaire avant que les patients ne basculent dans un processus lourd de réanimation", explique Franck Zal, docteur en biologie marine et fondateur d’Hemarina, société qui travaille sur ces vers marins, à nos confrères de 20 minutes.
Le Covid-19 s’en prend en effet au système respiratoire (bronches, poumons...), entraînant des essoufflements, dyspnées et autres troubles respiratoires graves. L'idée est donc d'inoculer aux patients le sang de ce lombric avant qu'ils ne soient intubés pour qu'ils bénéficient de plus d’oxygène, et d'éviter ainsi les risques d'asphyxie. Ce procédé permettrait de limiter la pénurie de lits et d'appareil respiratoires dans les services de réanimation.
Les tests à petite échelle sont actuellement en cours dans les deux hôpitaux parisiens Georges Pompidou et la Pitié-Salpêtrière.
Sources :
https://www.cnrtl.fr/definition/ar%C3%A9nicole
https://www.aires-marines.fr/Glossaire/Arenicole
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