Coronavirus : des signaux rassurants en Île-de-France ?IllustrationIstock
Si de nombreux établissements de santé demeurent déborder, le directeur de l'Agence régionale de santé d'Île-de-France se veut rassurant. Selon lui, "il y a des raisons d'être optimiste.

"On a moins de patients hospitalisés avec le Covid-19. On a surtout nos nouveaux indicateurs d'alerte qui sont aussi orientés positivement", résume d'entrée de jeu Aurélien Rousseau, directeur de l'Agence régionale de santé en Île-de-France, qui s'exprimait sur les ondes de France Info et dont les propos sont repris par le site parisien Sortir à Paris. Selon lui, si la situation est encore loin d'être parfaite elle n'en reste pas moins encourageante. Il poursuit : "On a moins d'appels au Samu pour suspicion de Covid-19. On a moins de passage aux urgences. Et puis, surtout, dans tous les tests qu'on fait, on a un taux de gens qui sont positifs qui est assez faible".

Mécaniquement, le directeur de l'Agence régionale de santé se veut donc rassurant. Il estime qu'"il y a des raisons d'être optimiste". "Tout ça, ça donne effectivement un signal positif global", souligne-t-il encore. Est-ce à dire, néanmoins, que tout va pour le mieux ? Pas le moins du monde. Loin s'en faut, même.

Quelle est la situation dans les hôpitaux de la capitale et d'Île-de-France ?

Les hôpitaux, les cliniques et d'une façon générale les établissements de santé sont encore très largement sous tension. Les personnels médicaux et paramédicaux sont aussi considérablement sollicités. Et pour cause ! La région compte encore 666 personnes placées en réanimations parce qu'elles souffrent du coronavirus Covid-19, poursuit Sortir à Paris. Sans oublier, évidemment, les 7 200 patients, eux aussi victimes de la maladie et toujours suivis de près par les services de santé.

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Faut-il s'attendre à un passage au vert le 2 juin, dans ces conditions ? Ce n'est probablement pas la question. "On peut effectivement passer demain sur certains indicateurs du rouge au vert, mais nous, notre obsession, c'est de ne pas rater, de ne pas avoir d'angles morts dans notre regard sur l'épidémie", estime Aurélien Rousseau.