La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Le coronavirus va modifier notre quotidien pendant encore de longs mois. La question du déconfinement commence à se poser dans de nombreux pays européens, notamment en France. Emmanuel Macron a avancé la date du 11 mai pour une levée des mesures restrictives, un "objectif" selon le gouvernement. Mais la fin de l’isolement ne signifie pas celle du coronavirus Covid-19. La Chine, premier pays confronté au virus, tente désormais d’éviter l’arrivée d’une deuxième vague de contaminations sur son sol. Les mêmes craintes commencent à se faire sentir en France.
Distanciation sociale : éviter de surcharger les hôpitaux
À en croire des chercheurs de l’université américaine de Harvard, les mesures de distanciation sociale ne vont pas s’arrêter avec la fin du confinement. Dans son étude publiée mardi 14 avril par la revue Science, l’équipe scientifique affirme que, pour éviter la saturation des hôpitaux américains, plusieurs périodes de distanciation sociale seraient nécessaires… Jusqu’en 2022. Cité par 20 Minutes, un des auteurs de l’étude explique qu'"une mesure ponctuelle de distanciation sociale sera probablement insuffisante pour que l’incidence de SARS-CoV-2 reste dans les limites de la capacité des services de réanimation aux Etats-Unis". Selon lui, "en l’absence de traitements, des périodes intermittentes de distanciation sociale seront sans doute nécessaires". Les experts estiment qu’il faudra des mois, voire "plusieurs années pour développer et tester un vaccin".
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D’après les résultats de cette étude, alterner entre des périodes de confinement et d’ouverture permettrait aux systèmes de santé de ne pas être surchargés de cas graves liés au Covid-19. Quelles sont les mesures de distanciation sociale qui pourraient continuer à être appliquées ?
Distanciation sociale : les mesures à respecter
Depuis bientôt un mois, les Français sont habitués aux mesures de distanciation sociale. Les autorités sanitaires et l’Organisation mondiale de la Santé ont demandé aux populations de respecter des gestes barrière, notamment d’éviter de se saluer avec un contact physique, comme une poignée de main ou une bise. Maintenir une distance d’un mètre entre les individus, tousser et éternuer dans son coude, se laver très régulièrement les mains… Tels sont les gestes à appliquer lors des périodes de distanciation sociale. Le confinement en fait également partie, tout comme l’annulation des rassemblements de masse (rencontres sportives, festivals), la fermeture des lieux accueillant du public (cinéma, théâtre, restaurant), celle des écoles et des entreprises. Les transports en commun peuvent également être arrêtés ou limités. Alterner entre ces périodes de confinement et celles d’ouvertures a un autre objectif : créer l’immunité collective.
Distanciation sociale : comment atteindre l’immunité collective ?
L’immunité collective est au cœur du déconfinement. Comment atteindre ce seuil tout en protégeant au maximum la population ? Interrogé par l’Agence France-Presse, dans des propos rapportés par 20 Minutes, le professeur d’épidémiologie Marc Lipsitch explique qu’accepter des périodes de contamination plus élevées, suivies de mesures de confinement, permettra de contaminer une proportion plus importante de la population et d’arriver progressivement à l’immunité collective. Un confinement trop important, ou trop long, ne permettra pas, au contraire, de construire cette immunité. D’après ces chercheurs d’Harvard, la solution la plus adaptée serait donc le maintien intermittent de ces mesures de distanciation sociale.