De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le "summer body" semble loin. Et pour cause ! Les Françaises et les Français affichent une prise de poids de deux kilos environ dans leur majorité. Plus d'un citoyen sur deux a grossi au cours du confinement, rapporte BFMTV, et cela n'a rien de très surprenant. La chaîne d'information en continu, qui s'appuie sur une récente étude IFOP réalisée auprès de 3045 personnes entre les 24 et 27 avril 2020, explique d'ailleurs que pour 34% d'entre eux, la barre des deux kilos est dépassée. Pour 18% de nos concitoyens, la surcharge pondérale dépasse même les 4 kilogrammes.
D'une façon globale, les femmes ont moins grossi que les hommes, puisque l'embonpoint moyen qu'elles affichent se chiffre à +2,3 kilos. Pour les hommes il est estimé à +2,7 kilos. En revanche, ils sont légèrement moins nombreux à souffrir de ces maux que les femmes – ou l'admettent moins – puisque, à en croire les statistiques, "seuls" 56% d'entre eux ont eu une surprise en se pesant. Un chiffre à peine plus élevé pour le reste de la population puisqu'il grimpe à 58%.
Pourquoi les Françaises et les Français ont-ils pris du poids depuis le 17 mars ?
Plusieurs éléments expliquent ces prises de poids, indique BFMTV. Le stress, engendré ou aggravé par le confinement, est l'un des facteurs à prendre en compte. Par ailleurs, les mesures de distanciation sociale complexifient mécaniquement la pratique d'une activité physique régulière et la proximité quasi permanente de petits encas ennemis de la ligne. Et la chaîne d'information en continu de citer la British Nutrition Foundation, rappelant que "en passant tant de temps à la maison, il est facile de manger plus que de raison".
Pour autant, il importe aussi de rappeler que si les Françaises et les Français se déclarent majoritairement insatisfaits de leur corpulence actuelle (54%), une telle perception de la beauté et de la minceur est aussi le fruit d'injonctions permanentes, comme le rappelle notamment Slate. Sans oublier, par ailleurs, que tout un chacun a sans doute beaucoup à penser ces dernières semaines...