De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le port du masque de protection obligatoire est loin d'être à l'ordre du jour en France. Ce jeudi 9 avril 2020, Christophe Castaner était auditionné par la mission d'information de l'Assemblée nationale sur la pandémie de coronavirus Covid-19, informe Le Figaro. Il en a profité pour réprimander les maires de Sceaux et Royan qui, fatigués d'attendre des consignes nationales, avaient décidé de rendre le port du masque de protection obligatoire via des arrêtés. "J'ai demandé aux préfets de prendre langue avec ces maires pour qu'ils retirent leurs arrêtés pendant toute la période du confinement", s'est exprimé le ministre de l'Intérieur.
Pour justifier cette décision, Christophe Castaner a expliqué qu'une telle mesure n'était pas cohérente avec l'exigence qu'implique le confinement, car cela pourrait laisser penser qu'il est possible de sortir normalement. Cette règle contrevient également à l'égalité territoriale. "Certaines communes peuvent avoir les moyens d'équiper l'ensemble de leur population en masques, quand d'autres ne l'auraient pas".
D'autres villes ont pensé à cette éventualité
À la suite de cette contestation, le maire de Royan, Patrick Marengo, s'est déjà exécuté en revenant sur l'arrêté qu'il avait pris. Le maire Sceaux ne s'est pas encore exprimé à ce sujet, mais d'autres villes ont déjà pensé à rendre le port du masque de protection obligatoire. Parmi elles figurent notamment Paris, Cannes ou la métropole Nice Côte d'Azur. Cette dernière estime cependant important d'y re-réfléchir au moment de la levée du confinement.
Le ministre de l'Intérieur a, par contre, encouragé les élus locaux à travailler en coordination avec les préfectures, si jamais ils constatent un relâchement des pratiques afin de durcir les mesures.