
INTERVIEW. L’enquête sur la mort d’Emile se poursuit. Le mercredi 2 avril, l’émission Enquêtes criminelles est revenue sur l’affaire, révélant des éléments troublants sur les circonstances du drame....
La figure de Brigitte Macron au poste de première dame semble susciter autant d'amour que de haine. L'amiénoise et son mari ont ainsi reçu de très violentes menaces de mort à l'Elyse.
M.Carli, 67 ans, père de famille italien et consultant reconnu dans la chimie, est l’auteur de certaines de lettres de menaces adressées au couple présidentiel entre septembre et décembre 2018.. Ce mardi, il est passé à la barre, au tribunal correctionnel de Créteil (Val-de-Marne), relate 20 Minutes.
"Nous allons te tuer", "président pédale" ou encore "Brigitte la vicieuse", a-t-il écrit dans ses courriers. M.Carli signait cependant ces menaces du nom de son médecin traitant et de son voisin, "un ami de 30 ans" dit-il. Ce sont d’ailleurs ses voisins qui ont été interpelé en premiers, sans que le réel destinateur des messages ne se dénonce. Mais la présence de son ADN sur les lettres et les déclarations de sa femme l'ont confondu.
Au tribunal, face à la procureure, il a expliqué : "J’ai écrit ces lettres suite aux insultes du président vis-à-vis des Italiens". En cause pour M.Carli, le qualificatif de "populiste" employé à l'égard du gouvenrment italien par Emmanuel Macron. Selon son avocate, il s'agirait d'actes commis sous une "colère qu’il n’a pas su maîtriser".
S'il assure avoir "fait ça sans penser aux conséquences", la présidente a tenu à souligner la tendance du prévenu à la "banalisation" et la "minimisation" des faits qui lui sont reprochés.
Jusque-là inconnu de la justice, Il a été condamné à 4.000 euros d’amende. C’est plus que les réquisitions du parquet, qui avait demandé une peine "d’avertissement" de six mois avec sursis ainsi qu’une amende de 1 500 euros. M.Carli n’a pas fait l’objet de poursuites pour ses menaces à caractère homophobe.