De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
C’est l’une des principales craintes du gouvernement : que de nouveaux foyers de contamination émergent avec le début du déconfinement. Pour éviter qu’un tel scénario ne se produise, l’Etat entend mettre en place différentes mesures sanitaires avec la reprise du travail, des écoles… Parmi ces consignes exceptionnelles, se trouve la mise en place des brigades anti-contagion, informe France Info. Elles vont permettre d’appliquer la priorité d’Edouard Philippe qui tient en trois axes majeurs : identifier, tester et isoler les potentiels suspects atteints ou non du coronavirus Covid-19.
Pour ce faire, les brigades anti-contagion déployées par les autorités sanitaires, vont être chargées d’enquêter sur les individus directement en contact avec la maladie. "Il faut que le système soit très réactif, très rapide", explique Pascal Crépey, un épidémiologiste. "Et c'est cette rapidité qui va être un gage de succès du dispositif dans son ensemble".
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Une préparation déjà dans les têtes
L’organisation de ce dispositif exceptionnel est d’ores et déjà réfléchie. Pour un cas infecté, il faudra tester entre 20 et 25 personnes différentes afin de s’assurer qu’il n’ait pas contaminé d’autres individus parmi ses proches et ses contacts. Une enquête policière devra être menée pour remonter les pistes avec des dizaines de coups de téléphone et des équipes dédiées à ces investigations. Ce mécanisme avait déjà été utilisé au début de la pandémie dans le pays.
La difficulté que pourrait trouver le gouvernement, ces sont les moyens humains mis à disposition pour effectuer ce contact tracing. "S'il n'y a pas cette force humaine (...), on va se planter", s’inquiète le président du Conseil scientifique,Jean-François Delfraissy, dont l’organisme recommande régulièrement les autorités. Un nombre conséquent d’individus pourrait être nécessaire, selon ses dires.
Combien précisemment ?
Un nombre important d’acteurs est requis
En effet, d’après les estimations du président du Conseil scientifique, 30 000 personnes seraient essentielles au bon fonctionnement du dispositif voulu par le gouvernement. Pour commencer, les "médecins généralistes et infirmiers libéraux" incarneront "la première ligne" qui sera chargée de recenser les différents contacts d’un patient au sein de sa cellule familiale, a souligné Edouard Philippe.
Des brigades anti-contagion sont prévues dans chaque département pour identifier un maximum de personnes.
Un effort collectif
Cependant, ce dispositif ne fonctionnera réellement que si les citoyens participent à l’effort collectif, indique BFMTV. En effet, nous le disions un peu plus haut, la crainte principale est que de nouveaux foyers de contamination se créent.
La population devra donc respecter les consignes données par le gouvernement autant que possible, pour que les brigades anti-contagion fonctionnent. Plus il y aura de cas, plus il y aura de personnes à identifier et tester parmi leurs proches. Les efforts des autorités sanitaires pour déployer ces brigades ne serviront alors à rien.