Qui est Hélène Mercier-Arnault, la femme de Bernard Arnault ?

Bernard Arnault : comment a-t-il rencontré sa femme ?

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Très discret sur sa vie privée, le couple Arnault livre peu de détail sur son histoire mais Hélène Mercier-Arnault évoque dans son livre sa rencontre avec celui qui deviendra son mari. "C’était à Paris, en octobre 1990, lors d’un dîner chez des amis. Enfin plus précisément à la fin d’un dîner. Ce soir-là, je ne tenais pas à sortir, mais j’ai cédé à l’insistance d’Ivry Gitlis [violoniste israélien, ndlr], qui est venu me chercher à la maison aux environs de minuit. Une demi-heure après mon arrivée, Bernard proposait de me raccompagner chez moi".

Dans son autobiographie, elle précise n’avoir pas cru tout de suite à leur entente, malgré une passion commune pour le piano. Trois semaines après cette rencontre parisienne, ils se revoient et ne se quitteront plus, se mariant moins d’un an plus tard.

Interrogée par Paris Match, elle confie : "Je l’ai entendu jouer [du piano, ndlr] avant d’avoir eu le temps de le connaître. J’avais des préjugés sur les chefs d’entreprise, le côté impitoyable… Mais toute la journée du lendemain, j’avais son jeu dans la tête, qui m’hypnotisait. Je me répétais : ça n’est pas possible, il y a trop de différence entre l’impression qu’il me donne et ce qu’il fait, ce qu’il est, ce qu’il montre. Finalement, je me suis rendue à l’évidence : mais non, ce jeu au piano, ce romantisme échevelé, c’est lui ! Excessif, écorché, de l’élan, du souffle, il se livrait tout entier. Et il souffrait, se faisant violence pour m’atteindre, m’émouvoir. Il se montrait à moi dans toute sa vérité. Ça m’a bouleversée".

Bernard Arnault : le drame qui a marqué la vie de sa femme

Dans son livre, Hélène Mercier-Arnault ne revient pas tant sur sa vie privée que sur son amour de la musique, qu’elle estime devoir à sa sœur aînée Madeleine. De six ans son aînée, la violoniste est décédée en 1996 d’une overdose. Citée par La Presse, elle explique "avoir perdu le goût pour la musique" à ce moment-là, ajoutant : "Je pleurais des journées entières et je suis passée à un cheveu d’abandonner complètement le piano".

Dans cette épreuve, la pianiste a trouvé du réconfort auprès de la princesse Diana, rencontrée à la fin d’un concert. "C’était la première fois que je parlais du suicide de ma sœur à quelqu’un à l’extérieur de ma famille et par sa douceur, sa chaleur et sa compassion, Lady Di m’a redonné espoir".

Le deuil a été long pour Hélène Mercier-Arnault, qui explique à Paris Match avoir lutté seule contre le chagrin : "Je me cachais pour pleurer, je continuais les concerts, je m’efforçais d’être présente, je crois que les enfants n’ont rien vu, mon mari, pas trop non plus". Elle s’est alors réfugiée dans la musique, jusqu’à ce que Bernard Arnault lui dise qu’il était temps de "s’occuper des vivants". "Ce fut un électrochoc. Cette phrase, je l’attendais pour m’en sortir. Car je me sentais obligée de vivre le deuil, d’y mettre le temps. Il me fallait au bout de ma douleur. Toucher le fond. Puis je n’avais plus d’autre choix que de remonter", explique-t-elle à Paris Match.

Discrète, elle entretient toutefois des relations avec des personnalités françaises. Au printemps 2024, elle a ainsi été vue avec Brigitte Macron, et la chanteuse Aya Nakamura. Les liens entre le couple présidentiel et la famille Arnault serait ancienne. La Première dame aurait, alors qu'elle était encore enseignante, été la professeure des deux benjamins de la famille.