De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Entre le 25 et le 30 mars, il a commis huit violations du confinement. À chaque contrôle de police, le jeune homme de 20 ans n’avait pas son attestation de déplacement dérogatoire, informe FranceInfo. C’est le parquet de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) qui a informé les médias de son arrestation, ce mercredi 1er avril. Le mis en cause serait un individu "très connu des services de la police et de la justice", précise le parquet.
Pour ne pas avoir respecté les consignes du confinement mises en place pour lutter contre la pandémie de coronavirus Covid-19, le jeune homme a été condamné le 31 mars "du chef de violation habituelle de confinement". Ainsi, il "a écopé de deux mois d'emprisonnement ferme avec mandat de dépôt". Aujourd’hui, il est incarcéré dans la maison d'arrêt de Longuenesse.
Un profil isolé
Son cas est extrême, car en temps normal, il est peu probable que vous risquiez la prison. En effet, depuis l’annonce du confinement d’Emmanuel Macron et sa mise en place le mardi 17 mars à 12h, l’attestation de déplacement dérogatoire est obligatoire pour justifier chaque sortie. Si un individu quelconque est contrôlé sans ses papiers, ou qu’il sort pour une autre raison que les motifs soumis, ce dernier se risque à une amende, dans un premier temps.
Cette dernière est de 135 euros, majorée à 200 euros en cas de récidive dans les 15 jours. La prison n’est envisagée que si une personne réitère son infraction à multiple reprise sur un court laps de temps. À ce moment-là, l’emprisonnement ferme peut être envisagé.