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Alors que l’attaque du train Thalys aurait pu tourner au véritable drame sans l’intervention de trois Américains et d’un Britannique, le président de la SNCF, Guillaume Pepy, a annoncé, dans une interview au JDD, les mesures qui seront prises pour faire face à ce genre de situation.
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Il a tout d’abord expliqué vouloir "renforcer" dans les gares et les trains la signalétique concernant la vigilance. "Avant de faire preuve d'héroïsme, les trois hommes du Thalys ont identifié la menace directe. C'est d'abord leur vigilance qui a permis de sauver des vies", a-t-il affirmé. Et s’il envisage fortement de mettre en place un contrôle aléatoire des bagages, il a néanmoins jugé que des mesures de contrôle d'embarquement semblables à celles en vigueur dans les aéroports étaient irréalistes. "Vous voyez ce que sont les mesures de contrôle d'embarquement dans les aéroports, il faudrait faire 20 fois plus dans le train, a-t-il expliqué. Ce n'est pas une piste sur laquelle il faut compter."
Un numéro vert sera mis en place le 1er septembre
Questionné quant au déploiement de plus d’agents de la sûreté ferroviaire, il a répondu que "leur renforcement relève des priorités opérationnelles". Il a également rappelé que "la seule réponse à l’attentat terroriste" passe par "le travail des services de police et de renseignements", avant d’ajouter que le plan Vigipirate "comporte un volet transports publics, maintenant renforcé par ce numéro spécial, le 3117". "Ce numéro vert de vigilance citoyenne permet à chacun de signaler quelque chose d'anormal, voire inquiétant, en gare ou dans un train", a-t-il précisé.
Enfin, il a déclaré que 40 cheminots spécialisés dans la sûreté et formés pour différencier une vraie menace d’une fausse seront opérationnels dès le 1er septembre. "Le mot d'ordre, c'est vraiment vigilance pour tout le monde : forces de l'ordre, agents SNCF, et ils sont 150 000 sur le terrain, mais aussi nos 5 millions de voyageurs chaque jour", a ajouté le président de la SNCF. Ces nouvelles mesures sont annoncées alors que l'acteur français Jean-Hugues Anglade, présent à bord du train lors de la fusillade, accuse le personnel d'avoir abandonné les passagers à leur sort.
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