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Après une première polémique à laquelle elle doit faire face, suite à son interview de Juan Branco, Apolline de Malherbe voit désormais ses parents être placés sous le feu des projecteurs. Guy de Malherbe et sa femme Marie-Hélène de La Forest Divonne se retrouvent donc au cœur d'une affaire : qui sont-ils ?
Apolline de Malherbe traverse une période trouble puisqu'elle et ses parents sont pris dans une polémique. En effet, de nombreux internautes parlent d'une collusion entre le pouvoir en place et la journaliste de BFMTV-RMC, indique Libération. Ces internautes évoquent la rénovation du château des parents de la journaliste, dont le financement semble opaque pour certains. Le château de Poncé, propriété du couple, bénéficie du loto du patrimoine mis en place par Emmanuel Macron.
"Mais qu'y a-t-il de commun entre Apolline de Malherbe, ce château et cette photo dans la cour de l'Elysée ? La première journaliste zélée de BFM et farouche défenseur de la macronie est la fille de Guy de Malherbe, propriétaire du château de Poncé. Lequel château va être rénové via le loto du patrimoine lancé par Macron et piloté par Stéphane Bern, d'où cette petite réception entre amis à l'Elysée", indique le texte du post repris plus de 1 600 fois sur Facebook, selon Libération.
Apolline de Malherbe : "La galerie... c'est une vie"
Mais qui sont donc les parents d'Apolline de Malherbe, qui se retrouvent mêlés à cette affaire ? Les propriétaires du château de Poncé appartiennent au milieu de l'art depuis de nombreuses années. Marie-Hélène de la Forest Divonne, sa mère, est directrice de galerie d'art, tandis que Guy de Malherbe est, lui, artiste peintre.
Celle qui dirige de la Galerie Vieille du Temple, dans le coeur du Marais à Paris, s'occupe d'expositions artistiques depuis plus de 30 ans. France Culture la décrit comme "une femme qui défend la création contemporaine avec pour ligne de conduite la volonté de promouvoir une sensibilité plutôt qu'une tendance".
En 2008, le magazine spécialisé Connaissance des Arts évoquait le parcours de la galériste et rapportait certaines de ces déclarations. Marie-Hélène de la Forest Divonne raconte : "Je voulais être expert en mobilier et suis venue à la peinture contemporaine par le biais d'un petit copain, à 17 ans. C'était Guy de Malherbe, je m'en souviens parce que je l'ai épousé !" Elle poursuivait à l'époque : "Je ne l'ai jamais regretté. La galerie, c'est parfois la galère, mais ce n'est pas un métier, c'est une vie."
Guy de Malherbe, la peinture comme "langage autonome"
Les époux appartenants au même milieu, ils ont eu l'occasion de travailler ensemble à de nombreuses occasions. Guy de Malherbe, artiste peintre, a alors été exposé plus d'une fois dans les galeries de sa compagne.
C'est un peintre figuratif dont la peinture "se déploie comme un langage autonome", peut-on lire sur le site de la galerie de son épouse. Guy de Malherbe peint des formes qui peuvent être interprétés de plusieurs manières, explique le site internet. Le père de la journaliste "est de ces peintres qui ont l'ambition de rendre visible le réel autant que de rendre vivante la peinture", indique même Slash Paris, média spécialisé dans l'art.
En 2018, il avait été reçu au palais de l'Élysée pour la présentation officielle des bâtiments retenus au loto du patrimoine. C'est la cause même des suspicions de collusion qui pèsent aujourd'hui sur sa fille .
Apolline de Malherbe : atteinte à la présomption d'innocence ?
La journaliste de Bourdin Direct sur RMC, Apolline de Malherbe, ne connaît certainement pas la période la plus calme de son existence. Quelques jours plus tôt, une question jugée accusatoire posée lors d'une interview de Juan Branco la met dans l'embarras. En effet, lundi 17 février, lors de l'émission matinale de RMC, la journaliste a posé cette question très contestée : "Plus on vous entend et plus on se demande si Piotr Pavlenski n'est pas que l'exécutant et vous le manipulateur", a-t-elle lâché à l'avocat.
Le Huffington Post rapporte que cette question, ainsi que le ton employé par la journaliste lors de l'interview, laissent entendre que Juan Branco aurait participé à la diffusion des vidéos de Benjamin Griveaux. Le site indique également que l'avocat de Piotr Pavlenski et de nombreux internautes, choqués par la séquence, auraient saisi le CSA. "La fin de l'interview constitue une forme d'accusation, et une atteinte très grave à la présomption d'innocence", a déploré Juan Branco.