De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le cabinet ainsi que le domicile de Claude Guéant, avocat au Barreau de Paris, ont été perquisitionnés ce mercredi dans le cadre de l’enquête dont fait l’objet l’actuelle directrice du Fonds monétaire international (FMi), Christine Lagarde. La justice française s’intéresse en effet de près à l’arbitrage privé dont a bénéficié Bernard Tapis dans le cadre du contentieux qui l’opposait au Crédit Lyonnais. Le 18 septembre dernier, une information judicaire a été ouverte par le parquet de Paris pour "usage abusif de pouvoirs sociaux et recel de ce délit".
Déjà plusieurs perquisitions
Le 24 janvier, la brigade financière avait déjà perquisitionné les domiciles de Bernard Tapie et de Stéphane Richard, PDG de France Telecom et ancien directeur de cabinet de l’ex-ministre Christine Lagarde. Les domiciles des trois juges ayant arbitrés le contentieux, Jean-Denis Bredin, Pierre Estoup et Pierre Mazeaud, avaient également subi la même opération.
De l’affaire Tapie-Crédit lyonnais à l’affaire Tapie-Lagarde
En 1993, Bernard Tapie a cédé Adidas au Crédit Lyonnais. L’homme, considérant qu’il avait été floué par la banque française, a ensuite entamé une action en justice. C’est le "Consortium de réalisation" (CDR) qui a eu la lourde de tâche régler le contentieux entre les deux actionnaires. En 1996, l’ancien propriétaire de l’OM a ainsi obtenu 135 millions de dommages et intérêts. La cour de cassassion a cependant décidé en 2006 de lever cette décision. Christine Lagarde, ministre de l’Economie à l’époque, a en effet accepté qu’un arbitrage privé soit organisé. Bernard Tapie a donc obtenu 285 millions d’euros de fonds publics. Alors même que des voix s’étaient élevées pour inciter Christine Lagarde à faire appel de cette décision, cette dernière s’est abstenue.