
Les pays nordiques trônent chaque année sur le podium du classement des pays les plus heureux du monde. Voici leur secret.
La prochaine révision du taux du Livret A va désavantager de nombreux Français. Comme l'explique MoneyVox, "c'est une évidence : le taux du Livret A baissera au 1er août, prochaine échéance “classique” de révision de la rémunération". Cette diminution pourrait avoir des répercussions sur l'ensemble des livrets d'épargne réglementée : LDDS, LEP, Livret Jeune ou encore CEL.
Cette baisse fait suite à une inflation qui s'est nettement calmée. "Depuis 2023, le glissement annuel des prix à la consommation en France a nettement reflué, passant de 6,3 % en janvier 2023, à 1,1 % en septembre 2024", explique l'Insee. En février 2025, l'inflation a même chuté à 0,8 %. "C'est la première fois depuis février 2021 qu'elle est inférieure à 1 %", précise encore l'Insee dans sa note publiée le 18 mars dernier.
Cette accalmie touche directement le calcul du taux du Livret A, qui repose en partie sur la "moyenne semestrielle" des indices mensuels d'inflation de l'Insee. Or, cette moyenne est anticipée autour de 1 % pour la période allant de janvier à juin 2025. L'autre critère, la "moyenne semestrielle des taux à court terme en euros (€STR)", pourrait elle aussi baisser, en raison des décisions récentes et attendues de la Banque centrale européenne (BCE).
Selon MoneyVox, trois scénarios se dessinent :
Quel que soit le scénario retenu, cette baisse impactera l'ensemble des livrets d'épargne réglementée. Le LDDS suivra le même mouvement que le Livret A, tandis que le CEL pourrait se stabiliser à 1,25 %. Pour les épargnants, le rendement de ces produits deviendra encore moins attractif, surtout dans un contexte où d'autres placements affichent des taux plus alléchants.
Si la baisse du taux du Livret A au 1er août prochain semble inévitable, il reste à voir si le gouvernement décidera de limiter les dégâts.
Ce jeudi 20 mars, le ministre de l’Économie, Eric Lombard, a tenu à rassurer les épargnants, affirmant que l’État ne ferait jamais “main basse sur l’épargne des Français”. Cette annonce met fin à une hypothèse controversée, qui envisageait d’orienter une partie des 442,5 milliards d’euros détenus sur les Livrets A vers les entreprises de la Base industrielle et technologique de défense (BITD).
Si le gouvernement renonce à toucher aux livrets réglementés (Livret A, LEP, LDDS…), il compte toutefois encourager les investissements volontaires via d’autres dispositifs. Eric Lombard a évoqué la mise en place de fonds d’investissement dédiés au secteur de la défense, accessibles via l’assurance vie, le plan épargne retraite (PER), le plan d’épargne en actions (PEA) ou encore les plans d’épargne entreprise (PEE).
Ces supports d’investissement, proposés par les grands réseaux bancaires et d’assurance, permettront aux épargnants de contribuer au financement de l’industrie militaire s’ils le souhaitent, indique Capital.