Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
France 3. Visiblement remontée contre le président François Hollande, l’ancienne ministre de la Justice a même été jusqu’à l’accuser de "violer la Constitution". Selon elle, en proposant à Leonarda, la jeune collégienne kosovare expulsée, de revenir sur le sol français, le président de la République se fourvoie. "Comment un président de la République peut-il défaire ce qui a été décidé par des magistrats ? (...) Sur quelles bases juridiques elle va revenir ?", s’est en effet interrogée l’ex-garde des Sceaux avant d’affirmer que "le retour est impossible légalement".
Elle n’a pas mâché ses mots. "Cette affaire révèle non seulement les contradictions, mais aussi l'incompétence extrêmement dangereuse de ce gouvernement qui remet en cause l'État de droit et le respect de la loi", a en effet déclaré Rachida Dati sur le plateau de l’émission 12/13 Dimanche surIl est "insensé" de se poser la question du retour de LeonardaEt alors que l’affaire Leonarda agite les politiques de tous bords depuis plusieurs jours, la maire du 7e arrondissement de Paris a insisté sur le fait qu’il est "insensé" de se poser depuis quelques jours la question de respecter ou non une décision de justice, et de pointer "le manque de discernement" des policiers et ce, parce que "le père (ndlr : de Leonarda) reconnaît avoir menti, fraudé" et que tous les recours contre l'expulsion de la famille avaient été épuisés. "Si ceux qui respectent la loi et ceux qui ne la respectent pas ont les mêmes droits, c'est ça, le terreau de la haine et du racisme", a par ailleurs lâché Rachida Dati. Et d’ajouter comme pour enfoncer le clou : "Ceux qui font monter le Front national, et la haine et le racisme dans notre pays, c'est la gauche (…) La gauche aujourd’hui donne tous les ingrédients pour écœurer les Français".
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