Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Depuis le mois de septembre, cet élève en classe de CM2 terrorise ses camarades mais également ses enseignants. Inquiets, les parents d’élèves ont bloqué, ce jeudi, l’école élémentaire située à Vaudoy-en-Brie (Seine-et-Marne).
Lundi dernier, l’enfant de 8 ans aurait donné un coup de poing à une institutrice. Suite à cette situation devenue récurrente, une vingtaine de parents d’élèves et quelques instituteurs ont bloqué l’école élémentaire. Les parents s’inquiètent pour la sécurité de leurs enfants.
"Il m'a attrapé la tête et me l'a cognée sur la table"
"Notre action n'est pas dirigée contre l'enfant. On aimerait l'aider. On a rencontré sa mère, mercredi, et c'est avec son soutien que l'on agit, car tout le monde à l'école est en détresse", explique une mère au quotidien Le Parisien.
L’enfant turbulent s’en prend continuellement à ses camarades. Il se montre insultant et violent. "Il prend les affaires des autres et les jette", explique un camarade. "Il m'a attrapé la tête et me l'a cognée sur la table", témoigne un autre élève.
Les enseignants sont eux aussi victimes des ces violences. L’enfant, seulement âgé de 8 ans, a jeté des chaises sur une enseignante. Lundi dernier, il a donné un coup de poing au visage d’une autre. Depuis ce jeudi, une institutrice est en arrêt maladie.
L'enfant sera accompagné à l'école
Face à de telles violences, des plaintes auraient été déposées par les enseignants et "un signalement effectué auprès du procureur de la République de Meaux"."Ça devient de plus en plus répétitif avec le temps. Tout le monde est inquiet. Surtout les enfants qui sont dans sa classe. Ils subissent au quotidien cette violence. Cela devient presque normal pour eux, parce qu'ils voient ça tous les jours. D'autres ne comprennent pas pourquoi lui a le droit de faire certaines choses et pas eux. C'est vrai donc que ça devient problématique pour tout le monde", estime Violaine Benzerrouk-Caillou, une représentante des parents d’élèves.
"Le maire a fait savoir qu'il était hors de question que l'enfant parte de l'école. Les violences de cet élève ne se passent que dans son établissement scolaire, il n'y a pas de ‘terreur dans le village'", explique-t-on à la mairie.
Les parents d’élèves et les enseignants ont finalement eu gain de cause. Après une réunion d'une heure avec l'inspecteur d'académie, ce vendredi, le garçon turbulent, qui est déjà suivi par un pédopsychiatre, sera accompagné, dès lundi, d’un instituteur en plus de son enseignante pendant ses heures de cours. L’enfant pourrait être par la suite placé dans une structure spécialisée.