Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
La France Insoumise présente un plan d’urgence pour l’enfance en cette rentrée 2023. Ce plan est constitué de 19 propositions, soutenues par la députée Danièle Obono, qui indique qu’un “pays qui laisse mourir et abandonne ses enfants condamne son futur". Si le chiffre de décès d’enfants avant leur premier anniversaire s’élève à 2700 bébés par an, soit 3,7 décès pour 1000 naissances vivantes, comme nous le précise l’Insee, voici comment les spécialistes expliquent cette mortalité infantile française, supérieure à la moyenne européenne.
Comment s'explique la hausse de la mortalité infantile ?
Dans une étude publiée par l’Insee, on apprend que le progrès médical pourrait être l’une des causes de cette hausse de mortalité infantile. En effet, "la moitié des enfants décédés avant leur premier anniversaire en 2021 ont vécu moins d’une semaine". La médecine évolue et permet aujourd’hui de donner naissance aux “grands prématurés”, mais les complications sont fréquentes chez ces bébés. Alors, comme ils “seraient autrefois mort-nés, et donc non comptabilisés dans les naissances vivantes”, ce progrès médical constitue l’une des causes de cette hausse de mortalité chez les nourrissons. Il est aussi possible que “la hausse de l’âge des femmes à la maternité se traduise par un risque de mortalité néonatale accru, du fait de l’augmentation de la part des naissances à risque".
Toujours selon l’Insee, "si les femmes enceintes fument moins qu’il y a vingt ans, la France reste un pays où la prévalence de tabagisme maternel est forte". Ce qui, comme le rapporte Andreas Werner, président de l’Association française de pédiatrie ambulatoire (AFPA) pourrait aussi être une explication. Selon lui,"le développement de l’obésité et du tabagisme chez la mère entraînent un risque de décès prématuré plus élevé chez les enfants".