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Historique. Pendant plus de deux mois, à partir du 8 mai 2024, la flamme olympique va traverser près de 400 villes françaises. Comme l'ont expliqué les organisateurs, le périple se veut ''festif'', malgré les nombreuses menaces qui planent, notamment celles qui seront probablement menées par des groupes d'activistes. Le parcours, qui a été dévoilé le 23 juin dernier, est désormais officiel. Toutefois, bon nombre de collectivités locales n'ont pas répondu à l'appel, pour cause d'un coût jugé trop excessif. La flamme olympique mènera un parcours dans le but de traverser 64 territoires différents en l'espace d'un peu plus de deux mois.
Après avoir été allumée le 16 avril à Olympie, la torche poursuivra un relais de neuf jours en Grèce, avant de prendre le bateau pour rejoindre la France. Et pas n'importe quel bateau. La flamme va, en effet, naviguer sur la Méditerrannée à bord du mythique Bélem, un des plus anciens trois-mâts européens, pour finalement jeter l'ancre dans le pays hôte des Jeux Olympiques 2024.
Une incertitude demeure : le lieu de l'allumage de la vasque à Paris, lors de la cérémonie d'ouverture sur la Seine, n'est officiellement toujours pas arrêté. Si l'hypothèse de la Tour Eiffel, a été plusieurs fois évoquée, elle n'a pourtant pas été confirmée par le patron du COJO (Comité d'Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques), Tony Estanguet.
Flamme olympique : comment sont choisis les relayeurs ?
Quant aux relayeurs, dont le processus de sélection est toujours en cours, ils seront 10 000, dont 3 000 en collectif. Chaque relayeur portera la flamme pendant environ quatre minutes sur une distance de 200 mètres. Un tiers des porteurs de flamme sera sélectionné par le comité d'organisation et le mouvement sportif, un autre tiers par les parrains du relais de la flamme BPCE (banque et assurance) et Coca-Cola, un autre tiers par les autres partenaires des JO et les derniers 10%, par les territoires accueillant la flamme.
Flamme olympique : un dispositif sous ''haute sécurité'' mis en place
Pour cette édition qui se déroulera entièrement en France, la sécurisation du parcours est assurée par les services de l'Etat qui ont pris "très au sérieux", selon une source proche du COJO, les menaces pesant sur la traversée de la flamme, notamment en raison du ''climat social né de la réforme des retraites et de nombreux et éparpillés appels à perturber le parcours'', comme le rappelle cette source proche pour Radio France.
Sans forcément détailler le contenu du dispositif, le comité a assuré que la flamme serait protégée par une "bulle itinérante de sécurité" qui protègera la flamme ainsi que ses porteurs. "On sait que certains risquent de tenter quelque chose, que des militants d'Extinction rebellion ou je ne sais d'où vont jeter des trucs sur la flamme, de bloquer le parcours. Nous avons évidemment pris ça en compte", souffle à l'AFP une source proche des services olympiques.
En attendant l'arrivée de la flamme olympique dans l'Hexagone, découvrez son parcours afin de savoir si elle passera près de chez vous ou non.