Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Au moment de la retraite, les transformations sont importantes, tout comme les démarches à effectuer. Après ces derniers moments d’efforts, un grand nombre de retraités espèrent désormais pouvoir profiter pleinement d’un répit bien mérité et d’une sérénité régulière. Toutefois, face à la perte de ressources occasionnée par le passage à une pension de retraite, mais aussi à un pouvoir d’achat en berne, beaucoup d’entre eux doivent modifier leurs projets en conséquence. Quels sont alors ces retraités qui peuvent profiter au mieux de ce temps de quiétude tant attendu ?
Retraite : un bouleversement majeur
Avec le départ à la retraite, ce sont des dizaines de démarches qui doivent être réalisées avant un changement de vie important, qui bouleverse complètement le quotidien. Aujourd’hui, avec la mise en application de la réforme des retraites, les futurs retraités sont volontiers inquiets par le recul de l’âge légal de départ ou encore la hausse de la durée d’assurance. Ils s’intéressent également particulièrement à leur qualité de vie, de plus en plus détériorée par les crises récentes et la baisse de leur pouvoir d’achat.
Finalement, ce sont de nombreux retraités qui décident finalement de reprendre une activité professionnelle pour s’assurer des ressources plus importantes et ainsi vivre une retraite paisible. Une récente étude a, dès lors, évoqué les différences entre les catégories socio-professionnelles, tout en étudiant les personnalités aptes à en profiter le plus au moment venu. Parue en mai 2023 dans la revue Populations et Sociétés, elle se base sur des statistiques issues de l’échantillon démographique permanent (EDP), qui suit 4% de la population française depuis 2008.
Retraite : qui profite de la retraite ?
Comme l’expliquent nos confrères de Pleine Vie, les chercheurs se sont donnés pour objectif d’analyser la mortalité et l’espérance de vie des différents âges et les écarts selon les CSP. En répartissant ces années de vie pour chaque CSP, ils ont pu observer plusieurs spécificités. En effet, les années à vivre en emploi après 35 ans sont plus nombreuses chez les cadres que chez les ouvriers.
Afin d’expliquer cette situation, ils ont prouvé que les années de retraite sont plus nombreuses pour les cadres que pour les ouvriers avec deux ans chez les hommes et huit mois chez les femmes. Leur espérance de vie plus élevée est également mise en jeu avec celle des cadres qui dépasse celle des ouvriers et 5 ans et 8 mois chez les hommes.
Retraite : et du côté des femmes ?
Du côté des femmes, les indépendants ont, de leur côté, une espérance de vie plus faible que les professions intermédiaires. Chez les hommes, l’inverse se produit. L’espérance de vie plus longue chez les femmes est alors observéepar davantage de temps de retraite, mais aussi plus de temps d’inactivité que les hommes.
Au niveau des années de vie des femmes cadres, passées 35 ans, plus de 27 ans d’emploi, dont un an de chômage et un an d’inactivité, sont enregistrés avec une durée de retraite qui dépasse les 24 ans. Les ouvrières ont, à leur niveau, seulement 20 années d’emploi et un peu moins de 24 ans de retraite.