
Ce 22 avril dernier, un habitant de Saint-Léger-en-Yvelines, en Île-de-France, a trouvé un obus enfoui dans son jardin, vestige probable de la Seconde Guerre mondiale.
Après plusieurs semaines de grandes négociations, la suppression du malus créé par l’Agirc-Arrco a finalement été actée. Dans la nuit du 4 au 5 octobre, les partenaires sociaux de l’Agirc-Arrco ont ainsi pris cette décision longuement réclamée, tout en choisissant d’augmenter de 4,9% les pensions de retraite complémentaires des salariés du secteur privé. Au 1er novembre 2023, cette hausse a, dès lors, concerné plus de 13 millions de retraités. Parallèlement, comment va se dérouler la suppression du malus Agirc-Arrco ?
Le malus de l’Agirc-Arrco avait été institué en 2019 et correspondait à une minoration de 10% de la pension de retraite complémentaire, qui était appliquée durant trois ans, à tout retraité partant à la retraite dès l’âge légal et ayant cotisé le nombre de trimestres requis pour une retraite à taux plein. Sa suppression va ainsi s’effectuer en deux étapes. D’après le texte négocié, le malus va être supprimé dès le 1er décembre 2023 pour les futurs retraités. Une bonne nouvelle pour des retraités déjà impactés par la réforme des retraites et sa récente mise en application.
Dans le cas des retraités ayant déjà liquidé leurs droits et qui subissent actuellement le malus, le dispositif sera supprimé à partir du 1er avril 2024. C’est uniquement à compter de cette date qu’ils pourront percevoir la totalité de leur pension de retraite complémentaire Agirc-Arrco. La caisse de retraite complémentaire a expliqué ce décalage en raison de la nécessité de modifier les paramètres de calcul sur les retraites actuelles. Il a été précisé que les retraités ne pourraient pas prétendre à un remboursement des montants non versésentre la liquidation de leur retraite et le 1er avril 2024.