La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
La réforme des retraites continue de susciter la polémique auprès des syndicats et de l'opposition. Le gouvernement, lui, refuse de reculer sur le report de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans. A l'issue du Conseil des ministres du 23 janvier 2023, Olivier Dussopt a indiqué que renoncer à cette mesure phare du projet reviendrait à "renoncer au retour à l'équilibre" du système de retraite par répartition.
Le ministre du Travail a également évoqué l'augmentation des pensions de retraite des assurésactuels. Les salariés qui ont effectué une carrière complète bénéficieront d'une pension à 85% du Smic, soit 1200 euros bruts, une fois à la retraite.
Un "cas-type", répondent les services de la Première ministre
Seulement voilà : au micro de France Inter, le député LFI François Ruffin a affirmé que cette revalorisation ne concernerait "qu'une minorité de personnes dans le pays". "Les gens qui ont été au-dessus du Smic pendant un bout de leur carrière ne pourront pas toucher ces 1 200 euros. Il y a une étude qui a été menée, qui montre que sur 2,5 millions de salariés, ce seraient 48 personnes qui seraient concernées", a-t-il martelé.
Ce faisant, François Ruffin évoque un rapport daté de 2018 qui indique que seules 48 personnes sur 2,5 millions avaient un salaire n'ayant pas dépassé le niveau du Smic en 21 ans. Ce qui signifie que rares sont les personnes à être payées au salaire minimum toute leur vie. Interrogés par France Inter, les services d'Elisabeth Borne ont répondu qu'il s'agissait d'un "cas-type", et qu'il n'y aurait "évidemment pas que 48 personnes bénéficiaires" de la revalorisation de la pension.