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On sait qui sont les retraités perdants de l’année 2018 : de nombreux facteurs en leur défaveur
-0,4% en moyenne ! Telle a été la baisse du niveau des ménages français entre janvier et octobre 2018, d’après l’Insee. En cause ? La remontée des cours du pétrole et des mesures votées en loi de finances de cette même année : hausse de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) et bascule entre une baisse des cotisations sociales et une hausse de la CSG, rappelle Le Figaro.
L’or noir a ainsi plus que contribué à contrecarrer les efforts employés par le gouvernement. Selon une étude de l’Insee, en résulte l’annulation des gains de pouvoir d'achat liés aux réformes sur les prélèvements sociaux.
Pis, ces mouvements ont conduit a affecté le budget mensuel des Français de 7 euros en octobre 2018 (au lieu des 12 attendus). Dans le détail, 8 euros sont dus à la hausse du cours du brut et 4 autres euros à la remontée de la fiscalité énergétique. Soit 12 euros de perte mensuelle à laquelle l’on doit soustraire le gain de 5 euros, obtenus grâce au jeu de bascule entre la CSG et les charges sociales.
On sait qui sont les retraités perdants de l’année 2018 : le lourd poids de la CSG
Certains ont été impactés plus que d’autres.
Les auteurs du rapport stipulent en effet que "ces évolutions touchent différemment les personnes en fonction de leur statut d'activité, du type de territoire dans lequel elles vivent et de leur position dans l'échelle des niveaux de vie".
Ainsi, les retraités n’ayant pas bénéficié de la diminution des cotisations salariales, remportent la palme des plus grands perdants. Leur niveau de vie s’est vu dégrever de 2% durant ces dix mois ; soit un manque à gagner de 39 euros (12 euros découlant des prix du pétrole et 27 euros de la CSG).
On sait qui sont les retraités perdants de l’année 2018 : les ruraux bien plus affectés
Grâce à la baisse des cotisations, les foyers en emploi ont légèrement vu croître leur pouvoir d’achat de 0,2%, soit 5 euros mensuels en moyenne.
Mais comme le stipule l’étude de l’Insee, l’or noir est à l’origine de grandes disparités géographiques. Ainsi, les personnes vivant en territoire rural ou dans des petites villes sont davantage pénalisées. Leurs dépenses en carburant et en fioul domestique sont en effet plus élevées que dans les métropoles.
Par défaut, cela ébranle également les Français les 10 % les plus modestes et qui travaillent (- 0,6 %).