De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Pour se mettre à l’abri lors de leur retraite, les Français choisissent différents types de placements. Alors que le plan d’épargne retraite est de plus en plus utilisé, l’assurance-vie demeure l’un des produits préférés des retraités au fur et à mesure des années. Alors qu’elle pâtit toutefois de la comparaison avec le Livret A, rémunéré à 3% nets de tous prélèvements, la hausse des taux lui redonne peu à peu des couleurs. Peut-on se passer de l’assurance-vie ?
Retraite : une bataille entre Livret A et assurance-vie
Il arrive encore que l’on mette en parallèle le Livret A et l’assurance-vie. Plafonné à 22 950 euros de dépôts, le premier n’a pourtant pas la possibilité de se confronter pleinement à l’assurance-vie dans une perspective de placement retraite. Ainsi, le capital créé par l’assurance-vie parvient à échapper aux impôts, ainsi qu’aux prélèvements sociaux s’ils proviennent des unités de compte (UC). Dès lors, en cas de décès, le contrat sort de l’actif successoral et peut être transmis au bénéficiaire de son choix.
Retraite : comment gérer son assurance-vie ?
L’assurance-vie permet ainsi de piloter son épargne et de profiter d’une gestion libre, qui est réservée à des souscripteurs avertis, ou déléguée. Comme le rapportent Les Echos, Edouard Michot, président d’Assurancevie.com, conseille de “privilégier une gestion mandatée, confiée à une maison réputée qui, sur la base d’un profil de risque et d’un horizon de placement préalablement identifiés, modulera à bon escient les allocations qui lui sont confiées”. Il faudra également être attentif aux frais de gestion prélevés pour mieux estimer la performance du produit.