Retraite : leurs astuces pour compenser la baisse de revenusIstock
Des revenus qui baissent, mais un quotidien toujours aussi cher. Comment compenser la perte de revenus liée à la retraite ? Les conseils de deux de nos lecteurs.
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Un bouleversement sur tous les plans. Le départ à la retraite, qu’il soit attendu ou redouté, a un impact sur tous les aspects de votre quotidien : lien social, activité physique ou intellectuelle mais surtout votre niveau de vie. En France, le montant de la pension de retraite versée par le régime général dépend de la durée d’assurance et du revenu annuel moyen du salarié durant ses 25 années les plus avantageuses. Le montant peut donc varier du simple au double d’une personne à une autre mais, une chose est sûre, il est toujours moins important que ce que vous touchiez en tant qu’actif.

Retraite : mettre de côté quand on est actif

Toute personne qui s’apprête à prendre sa retraite le sait bien, mais l’écart – de 25% à 50% - est parfois brutal. Il devient alors difficile, parfois, de mettre de côté ce qu’on épargnait par le passé, de faire plaisir à ses proches comme on le faisait jusqu’à présent ou même de s’accorder un ou deux restaurants dans le mois. Heureusement, il est possible de compenser sa baisse de revenus par quelques gestes simples ou en anticipant un peu.

La première chose à faire est de mettre de côté lorsqu’on est encore actif et de le faire sérieusement. Plusieurs solutions d’épargne s’offrent à vous, comme le plan d’épargne retraite populaire ou le plan d’épargne retraite, chacun avec ses avantages et ses inconvénients. L’assurance vie, dont Planet vous parle souvent, est aussi une solution, mais tout dépend de votre profil, de vos revenus et de ce que vous souhaitez une fois votre activité terminée.

Retraite : "J'ai choisi le leasing pour ne pas avoir à acheter de voiture"

Quelques années avant de prendre sa retraite, Jacqueline a modifié son mode de vie et a décidé de ne plus acheter de voiture neuve, au moment de changer la sienne. Elle savait qu’elle roulerait moins et a donc opté pour le leasing, avec un contrat de trois ans : "J’ai un nombre de kilomètres défini dans mon contrat et le garage s’occupe de tout, de l’entretien au contrôle technique". La jeune retraitée s’en moque de ne pas être propriétaire de la voiture et est heureuse de pouvoir changer au bout de trois ans. "Je peux repartir avec le même modèle, neuf, mais je peux aussi changer de gamme, pour une voiture plus petite si j’estime que ça me suffira à l’avenir", explique-t-elle.

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Bien sûr, la retraitée paie un loyer chaque mois pour pouvoir rouler avec sa voiture, mais, avant de se lancer, elle a calculé qu’elle était gagnante, par rapport à l’achat d’un véhicule. "Si d’ici trois ans je ne peux plus conduire, je n’aurais pas acheté une voiture 15 000 ou 20 000 euros pour rien", conclut-elle auprès de Planet. Elle a aussi pu compter sur de l’argent mis de côté après un héritage… Et bien placé.

Retraite : vendre un bien immobilier pour épargner

Huit ans avant de prendre sa retraite, Jacqueline perd son père et, fille unique, hérite de l’ensemble de ses biens, dont la moitié d’un appartement à Paris. Revendu, ce bien immobilier lui rapporte une coquette somme, qu’elle investit ensuite dans un plus petit appartement en région parisienne. "Un investissement pour l’avenir, car je m’imaginais bien me rapprocher de Paris et ne plus avoir de loyer à payer", explique-t-elle à Planet. Finalement, cinq ans plus tard, elle décide de le revendre et a fait une belle affaire, puisque l’appartement a pris environ 20 000 euros supplémentaires. Elle a placé cette somme sur ses épargnes et s’en sert désormais pour compléter sa pension ou pour faire plaisir à ses proches.

S’il est important d’anticiper, il est aussi essentiel de modifier ses habitudes une fois le cap de la retraite passé. Pour cela, François a commencé à baisser ses dépenses deux ans avant l’échéance…

Retraite : adapter son mode de vie avant de s'arrêter

François savait pertinemment que son niveau de vie baisserait avec la retraite, donc il a anticipé la chute. Deux ans avant de dire adieu à la vie active, il a commencé à diminuer certaines de ses dépenses futiles et a mis de côté ce qu’il n’avait pas dépensé, entre 200 et 300 euros par mois. Petit à petit, il s’est aussi tourné vers d’autres produits au supermarché, sachant bien qu’il ne pourrait plus n’acheter que des marques une fois à la retraite.

Pourquoi ne pas avoir profité plus longtemps de son salaire pour le dépenser ? "La baisse de revenu m’angoissait, mais j’avais aussi peur de ne pas pouvoir assumer les premiers mois, d’être dans le rouge à chaque fois", confie-t-il à Planet : "En réduisant un peu mes dépenses chaque mois avant la retraite, je me suis habitué doucement à cette nouvelle vie". C’est d’ailleurs le principal conseil qu’il donne à ses amis qui seront bientôt retraités.