De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Mise en application le 1er septembre, la réforme des retraites a lancé la suppression des régimes spéciaux pour les nouveaux entrants. Ses bénéficiaires actuels vont toutefois, pour leur part, continuer à en profiter, comme le veut le texte de loi. Dans le cas de certaines professions, il va néanmoins être possible de conserver ces avantages et de partir plus tôt à la retraite. Nous faisons le point pour vous.
Retraite : qui peut partir plus tôt ?
Pour l’heure, les fonctionnaires vont pouvoir partir à la retraite plus tôt. Comme cela est notifié par nos confrères de Pleine Vie, “un emploi public de catégorie active est un emploi qui présente un risque particulier ou des fatigues exceptionnelles”. Il sera ainsi possible, pour les fonctionnaires de cette catégorie de partir plus tôt à la retraite qu’un fonctionnaire de catégorie sédentaire “en compensation de conditions de travail difficiles”. Jusqu’au 30 août 2023, les principaux concernés pouvaient partir à la retraite à partir de 57 ans, mais, dès le 1er septembre, cet âge a été relevé de deux ans jusqu’à 59 ans à partir de 2030.
Retraite : le cas du régime spécial de la RATP
La réforme des retraites porte également un coup d’arrêt au régime spécial du personnel de la RATP. Les conducteurs de bus et de métro avaient ainsi la possibilité de partir à 52 ans, sous condition d’avoir 27 ans de service alors que les personnels de maintenance partaient à 57 ans et les sédentaires à 62 ans. À partir de maintenant, “seuls ceux qui ont été recrutés entre 18 et 35 ans bénéficient du statut RATP, donc du régime spécial.” Pour les plus de 35 ans qui entrent en CDI de droit privé, il ne sera plus possible d’y prétendre.