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Les contours sont désormais connus. La réforme des retraites va progressivement porter l’âge légal de départ à la retraite, à partir du 1 er septembre prochain, à 64 ans. Cette réforme va toucher de plein fouet les Français nés en 1965 ou 1966.
Une durée de cotisation minimale va s’ajouter à cet allongement d’âge de départ à la retraite pour avoir droit à un taux plein. En résumé, en 2027, il faudra avoir travaillé pendant 43 ans pour ne pas subir une baisse de sa pension.
L’objectif affiché par l’exécutif est de dégager 17,7 milliards d’euros de recettes supplémentaires pour 2030 et ainsi rendre à l’équilibre le budget du système.
Trois trimestres en plus
Revenons aux personnes nées en 1965, particulièrement pénalisées : elles auront 58 ans en 2023 et devront cotiser trois trimestres supplémentaires. Soit un âge légal de départ à la retraite de 63 ans et 3 mois et une cotisation qui passe de 169 trimestres avant la réforme à 172 trimestres après son application. Et l’âge de départ à taux plein automatique sera porté à 67 ans.
Le gouvernement a voulu mettre une forme d’équité en expliquant que ces mesures seront en partie compensées par les dispositifs de retraite anticipée en raison d’une invalidité ou d’une longue carrière.
Bien entendu, pour valider une carrière complète, il faut valider des trimestres qui ne seront pris en compte que si un revenu minimal est perçu sur trois mois. En 2023, il faudra toucher 1 690,50 euros de salaire brut pour valider un trimestre (1585,50 euros un an plus tôt), un montant revalorisé au rythme du Smic.