Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Après plusieurs semaines de négociations, l’Agirc-Arrco et ses partenaires sociaux ont finalement trouvé une solution, dans la nuit du 4 au 5 octobre, pour l’avenir du régime de retraite complémentaire. Longtemps mis en balance, le malus de l’Agirc-Arrco va ainsi prendre fin pour les nouveaux retraités à partir du 1er décembre. Pour les retraités qui vivent déjà ce malus, celui-ci sera supprimé au 1er avril. Si cette décision était longuement attendue, elle vient soulager un ensemble de retraités durement affectés par ce malus mis en place en 2019. Combien allez-vous pouvoir gagner en plus avec la suppression du malus Agirc-Arrco ?
Retraite complémentaire : le malus enfin supprimé
Dès le 1er décembre, le malus de l’Agirc-Arrco disparaît pour tous les nouveaux retraités. Alors que de nouvelles règles ont été mises en place pour élaborer l’avenir du régime, les pensions ont également été revalorisées de 4,9% afin de soutenir les retraités face à l’inflation. Mis en place en 2019 pour relever la situation financière délicate de l’Agirc-Arrco, ce dispositif avait été pensé afin de minorer de 10% durant trois années la pension des salariés qui choisissent de partir à la retraite à taux plein. Il s’agissait ainsi de les encourager à poursuivre leur travail au-delà de cette limite.
Pour l’heure, seuls les retraités exonérés de Contribution sociale généralisée (CSG), ceux partis à la retraite pour inaptitude au travail, handicap ou encore dans le cas du dispositif amiante n’avaient pas besoin de subir ce malus redouté. Pour les retraités possédant un taux de CSG de 3,8%, le malus était, dès lors, réduit à 5%. Afin d’éviter cette décote, il était nécessaire de travailler une année supplémentaire, une mesure à présent considérée comme obsolète face à une réforme des retraites qui repousse l’âge légal de départ de deux ans.
Retraite complémentaire : une amélioration pour les finances des retraités
Afin de contrer l’effet de la réforme des retraites, l’Agirc-Arrco a donc décidé de supprimer ce malus à partir du 1er décembre. Les retraités ayant une pension déjà minorée devront, pour leur part, patienter jusqu’au 1er avril, en sachant qu’aucun effet rétroactif, ni remboursement des malus perçus ne seront effectués.
Malgré cette donnée, les finances des retraités vont toutefois s’améliorer avec la disparition de ce malus. Comme le calculent nos confrères de Capital, par exemple, pour un retraité dont la pension sans malus est de 1400 euros, la suppression du malus lui permettra d’éviter une perte de 42 euros par mois, soit 1512 euros sur les trois ans de son application.
Retraite complémentaire : le bonus conservé
Ainsi, selon les calculs effectués, plus la part de la retraite complémentaire est importante dans le total de la retraite, plus la perte avec le malus est élevée. Pour une retraite à 2800 euros, subir le malus revenait ainsi à perdre 140 euros par mois, soit environ 5000 euros au total. Un chiffre important, qui atteint des sommets dans le cas des plus hauts revenus.
Dans l’état actuel des choses, le bonus de l’Agirc-Arrco a toutefois été conservé, mais il sera uniquement destiné aux salariés nés avant le 1er septembre 1961 et donc non concernés par la réforme des retraites. Ce dispositif permet, dès lors, à un salarié qui travaille deux ans au-delà du taux plein d’obtenir une hausse de 10% pendant un an sur sa retraite complémentaire.