Si ce week-end s’annonce calme avec des températures de saison, la météo devrait fortement se détériorer la semaine prochaine avec de fortes rafales de vent attendues dans le Nord du pays.
Perte due au quasi-gel des retraites : une revalorisation minime
Une hausse limitée par le gouvernement : 0,3% de revalorisation des pensions au lieu des 1,5% prévu.
Cela engendre par conséquent une baisse de pouvoir d’achat pour les millions de retraités concernés. Pour évaluer cette perte, Capital a demandé au cabinet Optimaretraite de la chiffrer, à partir de cas concrets.
Des montants de retraite de base nets de CSG (Contribution sociale généralisée) et de CRDS (Contribution à la réduction de la dette sociale), ont ainsi été retenus. En somme, des revenus nets que reçoivent les retraités sur leur compte bancaire.
Le montant du prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu n’a toutefois pas été pris en compte.En revanche, la revalorisation de 0,6% des retraites complémentaires des salariés du privé Agirc-Arrco, intervenue au 1er novembre 2018, a elle, bien été intégrée.
Perte due au quasi-gel des retraites : le cas d’une femme de 67 ans qui percevait 40 000 euros brut
Moins 15,50 euros par mois. C’est le résultat obtenu pour cette supposée ancienne assistante comptable, mère de 3 enfants, qui aurait gagné 40 000 euros brut par an.
Selon les estimations d’Optimaretraite pour Capital, cette femme aurait dû voir sa pension de base croître de 3,87 euros au 1er janvier. Mais, si la revalorisation de 1,5% avait été appliquée, elle aurait eu 19,37 euros supplémentaires. Soit, 15,50 euros en plus.
Si l’on multiplie ce chiffre par 12, on obtient un manque à gagner annuel de 185,99 euros.
Pour aller plus loin dans l’analyse, le cabinet a également estimé la perte en fonction de l’espérance de vie d’une femme, qui est de 84 ans. Elle devrait donc toucher sa pension pendant encore 21 ans. En cas de durée de la sous-revalorisation, la perte totale serait alors de 3.905,79 euros.
Perte due au quasi-gel des retraites : le cas d’un homme de 64 ans percevant 87 000 euros brut
Moins 212,77 euros annuel pour ce supposé ancien cadre technique ayant deux enfants.
Pour obtenir ce résultat, il a fallu prendre en compte sa pension de base mensuelle, 1 477,58 euros, ainsi que les sommes de sa retraite complémentaire. En décembre 2018, cet homme aurait donc dû percevoir 4 844,83 euros.
La revalorisation de janvier lui a permis de gagner 4,44 euros par mois. Mais si celle-ci avait suivi l’inflation, il aurait pu percevoir 265,97 euros supplémentaires par an. Soit un manque à gagner de 212,77 euros.
Capital précise que pour les revenus se situant au-delà du plafond de la Sécurité sociale, fixé à 40 524 euros en 2019 pour le régime de base, le montant n’évolue pas. Le salarié génère en effet ses droits sur les 25 meilleures années et uniquement jusqu’à cette limite de revenu.
Conclusion, si un retraité perçoit une pension de base de 5 000 euros et plus, la perte estimée maximale serait la même : - 212,77 euros par an. Le reste concerne sa retraite complémentaire.