Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Devenu un produit-phare pour préparer sa retraite et acquérir plus de sérénité lors de l’arrêt de sa vie professionnelle, le plan d’épargne retraite a bien des atouts entre ses mains. Disponible depuis le 1er octobre 2019, il a été créé afin de remplacer progressivement les autres plans d’épargne retraite. Il se décline ainsi sous trois formes, le PER individuel et deux PER d’entreprise. Son ouverture est possible pour toutes les personnes qui le souhaitent et il n’existe pas de condition professionnelle pour en bénéficier. Outre ses fonctions d’épargne, comment peut-il être utilisé pour protéger son conjoint et transmettre son patrimoine ?
Plan d’épargne retraite : des avantages non négligeables
Le plan d’épargne retraite possède de nombreux avantages. Il est ainsi possible de l’ouvrir, puis de le suivre d'après le principe de gestion pilotée. Dans ce contexte, vous pouvez tout à fait miser sur des actifs plus risqués et plus rémunérateurs au moment de sa souscription, puis ralentir lorsque votre retraite approche. Il est également très utile pour la protection de son conjoint, mais aussi la transmission de cette épargne à ses héritiers.
Au niveau fiscal, le plan d’épargne retraite offre des intérêts non négligeables. En comparaison avec l’assurance vie, il est ainsi exempté de prélèvements sociaux lors du décès, peu importe la date du décès du souscripteur. Dans le cas de l’assurance vie, par exemple, les prélèvements sociaux sur les capitaux-décès s’élèvent à 17,2%, une somme importante lorsque celle-ci incombe au conjoint survivant ou aux héritiers.
Plan d’épargne retraite : quels bénéfices par rapport à l’assurance vie ?
Contrairement à l’assurance vie, le plan d’épargne retraite permet également une déductibilité des versements des primes de l’assiette de l’impôt, même si celle-ci se fait sur option dans la limite de 10% des revenus de l’année N-1. Des plafonds différents sont, eux aussi, appliqués si le souscripteur est salarié ou indépendant.
Pour une stratégie idéale et une protection optimale de votre conjoint, n’hésitez pas à souscrire deux PER, qu’il convient d’alimenter de manière équivalente et cohérente. En cas de décès de l’un des deux conjoints, le survivant peut ainsi débloquer son plan d’épargne retraite de manière anticipée, tout en bénéficiant d’une fiscalité plus souple.
Plan d’épargne retraite : comment protéger son conjoint ?
Après la retraite, le plan d’épargne retraite a également la possibilité de protéger votre conjoint, à condition d’être récupéré sous forme de rente. Il est, dès lors, envisageable de souscrire une option, pour la sortie, afin que la rente viagère soit réversible et donc versée à la personne désignée jusqu’à son propre décès.
Il convient donc d’être vigilant car, si les sommes présentes dans le PER sont récupérées sous forme de capital et qu’elles ne sont pas réinvesties dans un contrat d’assurance vie, elles seront prises en compte dans la succession. Il faudra ainsi que le conjoint survivant partage ce montant entre les héritiers.