De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Lorsque vous décidez de prendre votre retraite ou que votre employeur vous met à la retraite, vous avez la possibilité de percevoir une indemnité de départ en retraite, sous certaines conditions. En effet, plusieurs cas de figure vous permettent d’obtenir une somme d’argent après la fin de votre carrière professionnelle afin d’envisager, avec plus de sérénité, la fin de votre vie active. Dans quels contextes pouvez-vous toucher des indemnités de départ ?
Retraite : qui peut toucher des indemnités de départ ?
Dans le cas où vous choisissez de partir à la retraite, vous avez le droit de toucher une indemnité de départ si vous décidez de quitter votre entreprise. Il faut, pour cela, avoir, au moins, dix ans d’ancienneté dans l’entreprise. L’indemnité de départ à la retraite est couramment appelée prime de départ à la retraite. Lorsque vous demandez à partir en retraite, vous devez respecter un préavis dont la durée est identique à celle du préavis en cas de licenciement. Dans le même temps, si votre employeur décide de vous mettre d’office à la retraite, vous avez droit à une indemnité de mise à la retraite.
Retraite : quel est le montant des indemnités de départ ?
En ce qui concerne les montants des indemnités de départ, celui-ci ne pourra pas être inférieur au montant légal donné, selon votre ancienneté dans l’entreprise. Par exemple, pour une ancienneté de 10 ans minimum et de moins de 15 ans, le montant de l’indemnité s’élève à la moitié d’un mois de salaire. Dans le cas où vous êtes salarié depuis au moins 30 ans, le montant de l’indemnité atteint alors deux mois de salaire. Si vous êtes mis à la retraite d’office par votre employeur, ¼ de mois de salaire est versé par année d’ancienneté pour les dix premières années. Il est possible de monter à ⅓ de mois de salaire par année d’ancienneté à partir de la onzième année.