Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
La Complémentaire santé solidaire (CSS) est une aide de l’Assurance maladie. Elle a pour but de faciliter le paiement des dépenses de santé des personnes ayant de faibles revenus. Depuis le 1er novembre 2019, elle remplace la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) et l’aide pour une complémentaire santé (ACS). Quels sont les retraités qui peuvent y prétendre ?
Complémentaire santé solidaire : une aide méconnue
La Complémentaire santé solidaire (CSS) couvre entièrement la part complémentaire, également appelée le ticket modérateur, des soins remboursables par l’Assurance maladie. Cela comprend notamment les consultations chez des professionnels de santé tels que les médecins, les dentistes ou encore les infirmiers, le forfait journalier à l’hôpital, les médicaments ou encore les prescriptions d’analyses médicales. Grâce à la Complémentaire santé solidaire (CSS), le médecin ne sera pas en mesure de facturer des dépassements d’honoraires, sauf si le patient a des demandes particulières. L’optique, les prothèses dentaires et les aides auditives sont également concernées.
Complémentaire santé solidaire : qui peut y prétendre ?
De nombreux retraités peuvent prétendre à la Complémentaire santé solidaire. Elle est notamment accordée sous conditions de ressources, celles qui sont enregistrées dans les douze mois précédant la demande, mais aussi d’éligibilité à la prise en charge des dépenses de santé par l’Assurance maladie. Ce plafond dépend ainsi de la composition du foyer. Si vous vivez seul, il s’élève à 9 719 euros annuels tandis que, si vous êtes en couple, il atteint les 14 578 euros annuels. Soyez toutefois vigilant car, si vous êtes propriétaire de votre logement ou accueilli gratuitement, un forfait logement est ajouté à vos ressources.