De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Un joli cadeau de Saint-Valentin pour se rabibocher avec les divorcées ? Le gouvernement vient en tout cas d’annoncer la refonte d’un dispositif qui, après la réforme des retraites, les auraient considérablement pénalisées. C’est Laurent Pietraszewski, le secrétaire d’Etat chargé des retraites, qui a explicité le fonctionnement futur des pensions de réversion, revenant au passage sur les préconisations de son prédécesseur, Jean-Paul Delevoye.
Initialement, le mécanisme des réversions devait être fermé aux personnes divorcées, comme l’a déjà expliqué Planet. Finalement, explique Mieux vivre votre argent, ce ne sera pas le cas. Pour autant, cela ne signifie pas que toutes celles et ceux ayant fait le choix de se séparer de leur conjoint(e)s seront éligibles.
Pension de réversion pour les divorcé(e)s : des conditions de ressources ?
"Pour éviter tout risque de paupérisation des femmes divorcées", Laurent Pietraszewski a opté pour un système "dédoublé" à partir de 2037. Les personnes concernées devront cependant répondre à des conditions de ressources strictes.
Par ailleurs, la nouvelle pension de réversion pour les personnes divorcées ne permettra pas de prétendre à plus de 55% du montant de la retraite du ou de la partenaire décédé(e). La somme exacte, cependant, sera calculée au prorata du temps de vie commune avant d’être divisée par la durée de cotisation du défunt. Mieux vivre votre argent revient, notamment sur le cas d’un ancien couple, où les partenaires sont restés mariés 20 ans. Quand l’ex-mari - dont la pension de retraite s’élevait à 1500 euros mensuels - meurt, son ancienne épouse perçoit alors 383 euros mensuels.