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La pension de retraite n’est pas très bien connue des Françaises et des Français. Force est de constater que ces derniers en savent, au final, assez peu sur leurs droits. Certaines questions, cependant, importent davantage que d’autres. Celle de la constitution de la rémunération une fois venue la cessation d’activité est capitale : il est important de bien réaliser que toute retraite est composée d’au moins deux pensions. La pension issue du régime général… et celle provenant du régime complémentaire. L’une comme l’autre sont soumises à l’impôt sur le revenu, rappelle le site spécialisé AG2R La Mondiale. L’indemnité perçue à l’occasion du départ ne l’est pas systématiquement, en revanche.
Départ à la retraite : quelle fiscalité pour la pension complémentaire
Le taux d’imposition qui pèse sur la pension de retraite, poursuit la plateforme, est le même que pour les revenus perçus par les actifs. Cela signifie donc qu’un retraité bénéficie aussi de l’abattement de 10% automatiquement appliqué par l’Administration fiscale, mais les plafonds pour y prétendre et le montant de déduction minimum sont moins importants.
Du reste, il importe aussi de préciser que les pensions de retraite de base - celles issues du régime général, donc - sont exonérées de charges sociales. Ce n’est pas le cas des pensions complémentaires et supplémentaires (versées par l’Agirc-Arrco, donc), sont soumises à une cotisation de 1%. C’est elle qui permet, notamment, de financer l’Assurance maladie.
Attention, toutefois : les pensions de retraite inférieures à 289,90 euros mensuels sont exonérées d'impôts sur le revenu. Il en va de même si les ressources annuelles du retraité sont inférieures à 10 418,40 euros.